Le match Mali/Zimbabwe, comptant pour le deuxième quart de finale du 3ème Chan, a été plein de sensation. Le Mali, leader du groupe A et favoris sur papier, n’a pu résister face à la sélection zimbabwéenne, deuxième du groupe B. Cependant, c’est l’équipe du Zimbabwe qui ouvert le score dès la 11e minute de jeu par Simba Sithole. L’avant-centre zimbabwéen a profité d’une hésitation défensive de Souleymane Konaté, pour propulser un ballon au fond des filets, suite à un long centre adressé d’un ses coéquipiers. Le Mali, mené au score, n’a pas eu les ressources nécessaires pour revenir au score en première période. La meilleure occasion du Mali a été obtenue jusqu’à la 45ème minute de jeu par Lassana Diarra, qui a manqué le cadre. La mi-temps intervint sur ce score d’un but à zéro en faveur des Warriors (guerriers) du Zimbabwe.
Au retour des vestiaires, les Zimbabwéens récidivent leur exploit de la première période en inscrivant un second but à la 55e minute de jeu par Mahachi. Les Aigles B, sonnés une seconde fois, n’ont pu riposter à temps. Le Mali a bien eu du mal pour remonter proprement le ballon. A cela s’ajoute l’inefficacité des attaquants maliens. Bref, les Warriors étaient nettement supérieurs aux Aigles sur le double plan physique et tactique. Il a fallu attendre la 89ème minute pour que les nôtres sauvent enfin l’honneur en inscrivant leur unique but de la rencontre, obtenu par Hamidou Sinayoko. A la lumière de cette rencontre, l’analyse qu’on peut faire est que le Mali doit repartir sur une nouvelle base. Car nous n’avons pas actuellement assez de joueurs capables d’enchainer des bonnes performances. Pour palier ce mal, nous devons mettre un accent sur la formation d’élite. Mais il ne faut pas tout remettre en cause. Ce 3ème Chan a permis au Mali de découvrir d’autres talents, susceptibles de renforcer l’équipe première. A noter que l’équipe de Boubacar Baba Diarra, président de la Fédération malienne de football, doit tirer des leçons de ce tournoi, pour remonter vite la pente. Car d’autres échéances pointent à l’horizon.
En premier match des quarts de finale, le Maroc a été battu par le Nigeria par le score de 4 buts à 3 après prolongation. Pourtant, les Marocains menaient à la pause par 3 buts à zéro.
Au moment où nous mettions sous presse, se jouaient les deux autres rencontres des quarts de finale. Elles opposent d’une part la Libye au Gabon et d’autre part le Ghana à la RDC.
Yacouba TANGARA
Une réflexion s’impose toujours quand il s’agit de l’équipe nationale A ou B et même C, de l’armée, de l’école, du gouvernement, de l’assemblée nationale, des magistrats, des médecins. A quand l’action?
MR TANGARA VOUS N’ETE PAS ALLER DANS LES PROFONDEURS DE VOTRE ANALYSE APRES MATCH ET SUR LA PARTICIPATION DU MALI DANS LES COMPETITIONS INTERNATIONALES.
PAR RAPPORT AU MATCH MALI ZIMBAWE LES NOTRES SONT TOMBES DANS LES TRAVERS DU COMPLEXE DE SUPERIORITE OU DE SUFFISANCE.
L’HESITATION DEFENSIVE DONT VOUS PARLE EST A PARTAGE ENTRE LE DEFENSEUR SOULEYMANE KONATE ET LE GARDIEN SOUMBEYLA QUI A AUSSI SA PART DE RESPONSABILITE SUR CE BUT EN VISIONNANT LES IMAGES LE PORTIER QUI ETAIT SORTI DE SA CAGE DEVAIT CONTINUER SA SORTIE AFIN DE RETRECIR L’ANGLE DE TIR LE L’ATTAQUANT.
PAR RAPPORT AU GARDIEN SOUMBEYLA ON VOYAIT EN LUI UN SENTIMENT DE CRISE DE CONFIANCE EN LUI MEME SES PRISES DE BALLE N’ETAIT PAS SURES DURANT TOUS LES MATCHS DU MALI.
L’ENCADREMENT A AUSSI SA PART DE REMPONSABILITE DANS LA LECTURE DU JEU AFIN DE FAIRE LES CHANGEMENTS NECESSAIRES.
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