La fédération malienne de lutte traditionnelle a organisé son championnat national de lutte traditionnelle, deuxième édition. C’était le dimanche 25 décembre dernier au stade Ouèzin Coulibaly sous la présidence de Djiguiba Kéïta, ministre de la jeunesse et des sports. Ce championnat qui a mis en compétition huit écuries partagées en deux groupes a été bouclé sur la victoire de Dung Yara qui a détrôné celle de l’USFAS à l’issue d’un combat âprement disputé. Elle a donc enlevé en plus du trophée une enveloppe de 500 000FCFA.
Ils étaient au total 8 écuries à prendre part à cette deuxième du championnat national de lutte traditionnelle qui s’est déroulé au stade Ouénzin Coulibaly dans une ambiance festive en cette journée de Noël. Le stade Ouenzin Coulibaly avait fait le plein des fans de la lutte traditionnelle venus supporter leur équipe. Cette discipline sportive, profondément encrée dans la culture de notre pays est restée longtemps délaissée au profit d’autres sports importés, mais de nos jours, grâce au dynamisme de la nouvelle fédération malienne de lutte traditionnelle dirigée par Ibrahima Sacko, elle est entrain de sortir sa tête de l’eau. Ainsi à travers le pays de nouvelles écuries de combattants bien structurées ont vu le jour. C’est le cas entre autres de celles de Tanga Sport, du Grand marché, de l’USFAS et de Dung-Yara (lion en dogono).
Lors de la finale de cette deuxième édition du championnat national le public présent a eu droit à des combats de hautes factures. Notamment dans la catégorie des 66 kg, où Seydou Traoré du Tanga Sport a terrassé Adama Coulibaly du Grand marché, ainsi que chez les 76 kg lors du combat livré entre Samba Samaga de l’Usfas et Drissa Guindo de Dung Yara, soldé par la victoire du premier. S’il ya un combat qui a retenu l’attention du public présent ce jour est celui disputé au corps à corps au niveau des plus de 100 kg entre Dramane Kamaté de l’Usfas et Tidiane Zoromé de Dung-Yara, au finish c’est le porte étendard des Dogono qui a remporté le gain de la partie.
Au classement final c’est l’écurie de Dung Yara qui a occupé la première place suivie de l’Usfas, Tanga sport et le Grand marché ont respectivement occupé la troisième et la quatrième place.
Mountaga Diakité
3e EDITION DE LA SEMAINE NATIONALE DU SPORT SCOLAIRE
C’est parti pour une semaine de compétitions !
La cérémonie d’ouverture de la troisième édition de la semaine Nationale du sport scolaire s’est tenue le Samedi 24 décembre 2011 au Stade Omnisports Modibo Keita sous la présidence de M. Salikou Sanoko, ministre de l’éducation, de l’alphabétisation et des Langues Nationales.
Cette cérémonie a été marquée par la présence massive des responsables de l’académie des différentes rives (droite et gauche), des enseignants et des élèves qui avaient envahi les gradins des deux tribunes du stade Modibo Kéita.
En effet, cette compétition sportive que le ministère de l’éducation, de l’alphabétisation et des langues nationales organise chaque année entre les élèves des différents établissements, a donné son coup d’envoi le samedi dernier. Ainsi, durant une semaine, les élèves de toutes les académies d’enseignements du Mali vont se mesurer sur les terrains de football, de pistes d’athlétisme et autres aires de jeu pour faire renaître le sport scolaire de ses cendres. Le sport est un exercice physique, qui prend tout son sens lorsqu’il est pratiqué avec les autres, partenaires ou rivaux.
Aujourd’hui, il est possible de faire de la compétition sportive à tous les niveaux et à tous les âges. L’enjeu est toujours le même, il s’agit de gagner, mais aussi de progresser. C’est la raison pour laquelle, l’éducation physique et sportive(EPS) et le sport scolaire, inscrits dans les missions de l’école, sont des impératifs d’éducation. « Des impératifs, parce qu’on sait que la réussite n’est pas uniquement fonction de la qualité des enseignements suivis, mais elle dépend aussi de la cohérence du projet éducatif et de sa capacité à assurer le bien-être des élèves » a déclaré le ministre Salikou Sanoko.
Selon lui, le sport en tant que langage universel, représente un puissant facteur de promotion de la paix. C’est pourquoi, il a été question de mettre en place, un système des pratiques de l’éducation physique et sportive dans les différents établissements. C’est aussi des facteurs d’atteinte des objectifs du millénaire pour le développement. Ainsi, elles contribuent à travers les bienfaits physiques, psychologiques et sociaux à l’accroissement des performances scolaires et à la réduction de l’absentéisme scolaire dans les établissements.
Avant de terminer son allocution, il dira que « dans ce genre de rendez-vous, au déla des victoires et des défaites à l’issu des différentes rencontres, c’est toute la jeunesse scolaire qui gagne, c’est le système éducatif malien qui marque un point de plus dans sa volonté de promouvoir le sport dans nos établissement et dans la défense de l’éthique sportive ».
Mountaga Diakité