21è édition du tournoi d’athlétisme de la solidarité : Près de 250 athlètes de cinq nations en piste à Bamako du 17 au 19 mai prochain

La situation d’organisation de cette 21è édition du tournoi de la Solidarité par la FMA et son partenaire, le ministère des sports, a mis du temps à se décanter. Aura-t-il ou n’aura-t-il pas lieu ? Jusqu’au 1er mai, les sources proches de la Fédération malienne d’athlétisme étaient dubitatives sur la question.

Enfin, l’aval du partenaire privilégié, le département des sports, pour la tenue de cette compétition tournante des cinq nations sous régionales, a été donné malgré les zones d’ombres qui serait autour du règlement définitif de la question financière.
Ce tournoi d’athlétisme dénommé tournoi de la Solidarité regroupera le Bénin, le Burkina Faso, le Niger, le Togo et le Mali.
Les délégations, d’une taille de 60 membres dont une cinquantaine d’athlètes devaient commencer à arrivée à partir du 14 mai, c’est-à-dire hier. La compétition se déroulera du 17 au 19 mai au stade du 26 mars où les délégations seront internées.
Les athlètes de ces cinq nations membres de la Cedeao et de l’Uemoa s’affronteront dans au moins huit (8) épreuves en Lancers, Sauts et Courses. Le long silence qui a prévalu autour de l’organisation de cette compétition ne militera pas en faveur de l’affluence du public dans le stade. Quand bien même que le premier critère de réussite d’une compétition sportive est la présence significative du public dans les gradins pour pousser les acteurs. Alors, s’il y a une commission d’organisation, elle doit très vite menée des actions dans ce sens.

Les enjeux
Burkinabés et Maliens se partagent presque la totalité des victoires de premières places. Le champion sortant est le Mali qui a enlevé le trophée de la première place à Ouagadougou en 2012. Ce qui met un peu de pression sur les deux locomotives de ce tournoi annuel à cinq.
D’une part, le Mali qui reçoit et qui aimerait garder son trophée et d’autre part le Burkina Faso qui aura à cœur de rendre la monnaie à son hôte et de confirmer que Bamako lui réussi comme ce fut le cas en 2008.
Les trois autres nations auront pour objectif de bousculer cette hiérarchie afin de casser la monotonie du duo de tête Mali-Burkina vis versa. L’occasion est aussi donnée aux athlètes des cinq nations de tester la capacité de réactions de ces pratiquants en vue des joutes futures et d’initier les jeunes aux compétitions internationales.
Si vous voulez être témoin de ces duels des nerfs, des muscles et du souffle ne manquez pas ce rendez-vous. La cérémonie d’ouverture, prévue le vendredi 17 mai à 16h, sera présidée par le ministre de la jeunesse et des sports.
Drissa SANGARE

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