1ère édition de la coupe du Dr Chaka Kalifa Mallé : FC Trappa s’offre le trophée

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La première édition de la coupe du Dr Chaka Kalifa  Malle a connu son épilogue le lundi 18 août dernier au terrain Kankélé FC de Daoudabougou. A l’issue de cette finale, c’est le FC Trappa de Daoudabougou qui a battu la jeunesse sportive de Daoudabougou sur le score de 2 buts à 1. La cérémonie était présidée par le donateur, Dr Mallé lui-même.

Cette coupe qui vient de connaître son épilogue était placée sous le signe de la réconciliation nationale et de l’unité de la jeunesse  dudit quartier. Dix huit équipes  de la commune V ont participé à cette première édition. La finale a opposé la jeunesse sportive de  Daoudabougou (JSD) au  FC TRAPPA de Daoudabougou. Dès l’entame de la rencontre, il n’ y a pas eu de round d’observation.  À la 22ème minute du jeu, Bourama Fofana ouvre le score par un coup de  tête magistral suite à un corner tiré par Morikè Kanounté. Le score reste inchangé jusqu’à la pause.

A la reprise, les joueurs de la jeunesse sportive de Daoudabougou plus motivés égalisent à la 49eme minute grâce à une superbe frappe de Youssouf Daffé,  qui ne donne aucune chance au portier de la jeunesse sportive de Daoudabougou. Cette joie sera de courte durée. Car, 5 minutes   plus tard,  Issa Sissoko  du FC TRAPPA trouve le fond des filets de la JSD. Le score reste inchangé jusqu’au coup de sifflet final de l’arbitre. Ainsi, le FC trappa remporte  la première  édition de la coupe du  docteur Chaka Kalifa  Mallé. Le vainqueur a reçu  une enveloppe et un trophée  et  le finaliste malheureux,  une enveloppe aussi  plus un ballon. Le titre de meilleur joueur a été attribué à Youssouf  Daffé  de la (JSD). Le donateur se réjouit  de ce coup d’essai qui est devenu finalement un coup de maître. il a, de même, félicité la jeunesse pour son accompagnement, son courage  et son soutien durant toute la compétition. Il a  souhaité  avoir plus d’équipes  pour la prochaine édition. A noter que Dr Mallé est le médecin chef du CSCOM  de Daoudabougou.

Modibo Ouologuem, stagiaire

 

 

 

Ce samedi, à Niéna : Grand Prix  du Président de la Fédération Malienne de Cyclisme

Dans le cadre de l’exécution de son programme d’activité visant à promouvoir le cyclisme, le bureau fédéral de cette discipline présidé par Amadou Togola organise, ce samedi 23 août 2014 à Niéna, la 3ème édition du «Grand Prix du Président de la Fédération malienne de cyclisme.» La course se fera sur une distance de 130 km pour les Séniors de Niéna à Tinekoungoba et en aller-retour avec un circuit fermé de Tiola à Kobougoula sur une distance de 22 kms pour les moins de 17 ans.

Cette année, en plus des Burkinabé, des cyclistes de la Côte d’Ivoire prendront part à la compétition. La tenue de cette compétition à l’intérieur du pays, notamment à Niéna, s’inscrit dans la vision du Président de la Fédération Malienne de Cyclisme pour mieux rapprocher cette discipline sportive de sa base. Là-dessus, le choix de Niéna n’est pas fortuit quand on sait que dans cette contrée du sud du pays comme en général dans la 3ème région, le cyclisme mobilise plus que le football.

À quelques heures de ce Grand prix, nous avons posé trois questions au Président de la Fédération Malienne de Cyclisme, Amadou Togola.

 

Amadou Togola, Président de la FMC : « …Dans le Ganadougou, le cyclisme est comme le football au Brésil»

Sous quel signe placez-vous cette 3ème édition du Grand Prix du président de la Fédération Malienne de Cyclisme ?

Amadou Togola : je remercie le journal ‘’Le Challenger’’ et tous les hommes de la presse. Je place cette 3ème édition du Grand Prix du président de la Fédération malienne de cyclisme sous le signe de la paix, de l’unité de tous les cyclistes maliens et de l’intégration africaine.

 

L’année dernière, c’était à Koumantou. Cette  année, c’est à Niéna. Quel est l’objectif visé par la délocalisation de la compétition ?

L’initiative de la délocalisation de cette compétition est simple. Il s’agit de se rapprocher de la base. J’estime que quand on veut développer le cyclisme, il faut aller à la rencontre des acteurs à la base. Souvent les cyclistes de cette zone ont du mal à se déplacer pour venir à Bamako faute de moyens. Or, la zone régorge de talentueux cyclistes. En allant vers la base, j’ai la ferme conviction qu’on peut détecter des talents qui sont dans l’ombre. C’est ce qui a motivé la délocalisation de cette compétition. L’édition de l’année dernière a été un franc succès. Vous savez, à Koumantou ou à Niéna, dans le Ganadougou, le cyclisme est comme le football au Brésil.

 

Quel message vous avez à l’endroit de la population pour une meilleure réussite de cette compétition ?

À la population! J’invite tout le monde à venir soutenir les cyclistes maliens. Je pense aujourd’hui que c’est un défi dans la mesure où les cyclistes ivoiriens et burkinabés sont invités. Je profite donc de l’occasion pour lancer un appel aux partenaires afin qu’ils viennent massivement assister à cette compétition. Donc, j’invite tout le public à soutenir cette initiative qui me paraît très importante. C’est pourquoi,  on a fait un circuit d’une trentaine de kilomètres  aller-retour avec une caravane assez importante pour donner une grande visibilité  à nos sponsors.

 

Entretien réalisé par Mohamed Traoré

 

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