Profitant de la saison morte au sein du hippisme, le roi du champ hippique pour les uns ou encore le prince du cheval au Mali pour les autres a jeté son dévolu sur le sport de masse à travers le football pour réconcilier les cœurs et les esprits. Cette initiative est aussi un moyen pour cet amoureux du cheval de saluer les efforts du Ministre des sports au champ hippique en prônant la réconciliation dans ce haut lieu du sport équestre dans notre pays. C’est dans ce contexte que deux coupes furent parallèlement mises en jeu entre les jeunes du district de Bamako.
Du 23 Aout au 22 septembre, 36 équipes des six communes de la capitale ont rivalisé de talent au champ hippique de Bamako. Pour le donateur et non moins 1er vice président de l’AS Bakaridjan de Baraouéli, il s’agissait de joindre l’utile à l’agréable en permettant à l’AS Bakaridjan de se renforcer.
Contrairement à ceux qui vivent du sport, Mamadou N’Diaye dit Madoufing appartient à la race des passionnés qui font vivre le sport au Mali. Malgré son statut de locomotive du sport équestre dans notre pays, le Cobra Noir de Baraouéli n’est pas en terrain inconnu dans le milieu du ballon rond. En effet, depuis 1984 il est connu à Banankabougou pour avoir été le président d’un club de football qui a livré des batailles dans tout le pays. Aujourd’hui, 1er vice président de l’AS Bakaridjan, Madoufing veut apporter sa contribution à l’épanouissement de la jeunesse à travers le football de masse, mais aussi permettre à l’AS Bakaridjan de se renforcer en vue de la saison prochaine. Avec le souci de la perfection du donateur, cette 1ère édition dont l’objectif était de réconcilier les cœurs et les esprits au champ hippique a dépassé toutes les attentes. Au bout des 37 matches qu’il a assistés de bout en bout, la finale a opposé la Cité des Infirmiers de Quinzambougou au FC Missira.
C’est devant un parterre d’officiels et un public des grands jours du champ hippique que le coup d’envoi de la rencontre a été donné par le secrétaire général de l’Association Malienne des Propriétaires de Chevaux (AMPC), Mohamed Haïdara. On notait la présence de plusieurs invités de marque.
Le parrain était entouré d’éminentes personnalités notamment l’ancien ministre de la Communication, Jean Marie Sangaré, le président de la Ligue régionale de football de Ségou, Mamadou Sow, le directeur général du Champ Hippique, Modibo Bagaga. D’anciens internationaux comme Moussa Kéïta dit Dougoutigui (entraîneur de l’AS Bakaridjan), Soumaïla Traoré ainsi que des entraîneurs de football (Nouhoum Diané, Djofolo Traoré….) étaient tous au rendez-vous. Sans oublier la présence massive des amis du cheval et des journalistes sportifs à commencer par le président de l’AJSM, Oumar Baba Traoré. Le tout était agrémenté par l’animation de la fanfare de la garde nationale et des supporters des Aigles du Mali. Le Champ hippique n’a jamais accueilli autant du monde.
De mémoire des habitants de la commune II, aucune compétition n’avait drainé autant de monde. Bref, toutes les conditions étaient réunies pour que le public puisse être témoin d’une finale inoubliable dans le district de Bamako. A l’issu de cette rencontre âprement disputée entre ces deux équipes qui se connaissent, l’équipe de la Cité des Infirmiers de Quinzambougou a tiré son épingle du jeu. Sans round d’observation, l’équipe de la Cité des Infirmiers, qui a affiché d’entrée de jeu ses ambitions, ouvrira le score à la 2ème minute par son attaquant vedette Adama Bamba. Cueillie à froid, l’équipe de Missira n’est jamais parvenue à remonter la pente. Malgré les nombreuses tentatives de part et d’autre, aucun autre but ne sera marqué jusqu’au coup de sifflet final.
Ainsi, l’équipe de la Cité des Infirmiers remporte le 1er trophée de la Coupe Mamadou N’Diaye dit Madoufing. En plus du prestigieux trophée, elle empoche une enveloppe de 500 000 FCFA, un jeu de maillot et un ballon. Comme lot de consolation, le FC Missira part avec un joli bouquet de fleur, 300 000 FCFA, un jeu de maillot et un ballon. Les 6 autres équipes qui ont atteint les quarts de finale ont eu droit à un jeu de maillot et un ballon. 28 autres équipes qui ont participé à la compétition ont eu chacune un ballon.
LES RECOMPENSES INDIVIDUELLES
En plus de la valeur de la coupe et de l’originalité du trophée, la coupe Madoufing a aussi fait la différence au niveau des récompenses individuelles. Pour promouvoir le fair-play, un prix fut mis en jeu. Au finish, ce prix d’une valeur de 100 000 FCFA fut enlevé par l’équipe Sofa. Avec cinq réalisations dont un en finale, Adama Bamba de la Cité des Infirmiers de Quinzambougou a été désigné meilleur buteur. Il a empoché 50 000 FCFA tout comme le meilleur gardien de but du tournoi, Babouya Sidibé des 1 008 Logements. Le meilleur entraîneur Mamadou Kéïta dit Jeff de la Cité des Infirmiers a reçu une moto Djakarta. Ce geste très hautement apprécié par l’ensemble des entraineurs vise à reconnaitre le mérite de ces hommes qui se sacrifient pour le bonheur de notre football.
Au coup de sifflé final, Mamadou N’Diaye a annoncé la pérennisation de cette compétition pour le bonheur de la jeunesse malienne. Pour lui, l’objectif est largement atteint, car pour la circonstance les jeunes qui se regardaient en chien défaillant il y a quelques mois ont livré des matches en toute sportivité. L’autre satisfaction réside dans le recrutement de certains jeunes joueurs par l’AS Bakaridjan dont l’entraineur Moussa Keita a assisté à tous les matches. C’est sur ces notes d’espoir que rendez-vous a été pris pour la 2ème édition.
Lamine Diallo
Quelle réconciliation du hippisme ?qui et qui ont été reconciliies ? Tu nous prends pour des idiots ou quoi?le jour ou tu verras Madoufing et Baba Sylla main dans la main tu pourras parler de réconciliation.on ne peut pas raser la tête de quelqu’un en son absence dit l’adage alors ……pour le moment rien n’a changé au champ hippique .rien n’est réglé .
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