Le président de l’Association Ecurie de lutte traditionnelle Lions Sports de Bagadadji (ELSB) et promoteur du festival international de lutte traditionnelle artistique et culturelle, Yaya Sacko dit Fah, a rencontré la presse le 9 novembre 2018 pour restituer leur participation au premier 1er congrès Art-martial africain au Kenya.
Le but de ce congrès était comment développer l’art martial africain traditionnel et comment amener les gens à pratiquer la lutte traditionnelle. A la conférence de presse, le président de l’ELSB a rappelé que la délégation du Mali était composée de deux personnes. Il s’agit du président de l’ELSB, Yaya Sacko dit Fah et son assesseur, Tiémoko Keita. Il a rappelé aussi que le 1er congrès Art-martial africain s’est déroulé du 22 au 24 novembre 2018 à Nairobi en Kenya et regroupait 146 pays dont le Mali.
« C’est grâce à notre engagement et mérite de développer les sports africains que l’Unesco-Kenya et l’ICM ont invité mon Association Ecurie de lutte traditionnelle Lions Sports de Bagadadji a participé au nom du Mali le premier 1er congrès Art-martial africain », a-t-il expliqué. M. Sacko a appelé les autorités maliennes à s’impliquer davantage à ce sport pour rehausser le niveau de la lutte traditionnelle au Mali. « Nous avons été invités par l’Unesco Kenya par notre travail et notre mérite alors que les autorités du Mali ne nous considèrent pas. Elle ne voit même pas la lutte traditionnelle comme un sport africain », a regretté M. Sacko.
Pour le président de l’Association Ecurie de lutte traditionnelle Lions Sports de Bagadadji, la lutte est pour les africains et pour nous. « Nous sommes là aujourd’hui pour ne pas oublier la tradition africaine, qui est la lutte traditionnelle. Nous voulons faire avancer et élargir la lutte traditionnelle dans tout le Mali », a-t-il déclaré.
Kantran Famodi