Alou Badra Diallo et ses poulains ont manqué l’occasion de souhaité la bienvenue au tout nouveau président du Djoliba Athlétic Club, élu la veille de cette 19è journée de la ligue 1 Orange de football qui les a opposé au Club Olympique de Bamako. La guigne n’a pas quitté le Djoliba AC qui, pour la huitième fois, a partagé les points avec son cet autre adversaire qu’est le COB qui le devance de 5 points (36 contre 31) et d’un rang (3è contre 4è).
C’est avec la détermination qui les caractérise et apparemment une volonté de vaincre, teintée d’enthousiasme, que les onze du Djoliba, menés par leur aîné Janvier Abouta, ont démarré la rencontre le pied au planché. Le public de la marrée rouge vert avait à ses côtés dans la loge et côte à côte Karounga Kéïta et Boubacar B. Diarra, l’ancien et le nouveau président du club.
Difficile de dire que les Olympiens ont tenu bon durant les première 45mn de jeu en encaissant le minimum, 1 but, mais plutôt que les Djolibistes ont été comme toujours maladroits, même très maladroits. Une fois la barre et un face à face très avantageux, manqués ont sauvé le COB d’une fin prématurée de la rencontre.
Tout le mérite est pour les Olympiens, aidé par la guigne que porte les porteurs du ballon du Djoliba devant les buts adverses.
Revenu des vestiaires avec des consignes précis de Sekou Seck, le coach, les jeunes joueurs du COB vont déstabiliser le jeu du Djoliba en leur donnant le souci de plus se défendre que d’attaquer. Idrissa Sangaré est ses coéquipiers vont developper un jeu collectif très organisé, fait de mouvement et de vivacité. Ils poussent jusqu’à la 33è mn où à bout, la défense Djolibiste commet la faute. Irréparable fut le tir de Idrissa Sangaré qui trompe Cheick Sy.
Avant l’égalisation, le Djoliba n’avait eu seulement droit qu’à dizaine de minute de jeu égal avec le COB. Comme pour arrêter la furia olympienne, Alou Badra renforcera son milieu de récupération, puis sortira Seydou Diallo qui a manqué de beaucoup de lucidité et d’efficacité devant la cage du COB. Mais cet attaquant avait l’avantage d’être une menace permanente, ce qui empêchait la défense du COB de remonter. C’était la énième fois qu’Alou Badra se trompait d’appréciation selon les habitués de la L 1 Orange.
Sur l’opportunité et la justesse des remplacements, la responsabilité du coach est entière, mais la multiplication des occasions manquées incombe aux joueurs. Au Djoliba d’en tirer les leçons.
Badri