Lancée au lendemain de la décolonisation par quatre pères fondateurs, le sénégalais Léopold Sédar Senghor, le Tunisien Habib Bourguiba, le Nigérien Hamani Diori et le Cambodgien Norodom Sihanouk, la Francophonie, qui réunit ceux qui ont le français en partage, s’est fixée comme objectif, selon sa charte, d’aider à l’instauration de la démocratie, à favoriser la paix, soutenir les droits de l’homme et renforcer la coopération en vue de favoriser l’essor économique. « La francophonie, comme institution, a été crée en 1970 à Niamey et portait le nom d’Agence de coopération culturelle et technique (Actt) et est devenu Organisation intergouvernemental de la francophonie en 1998 et en 2005 Organisation internationale de la francophonie (Oif) qui regroupe 77 pays et de gouvernement. Il y a une diversité de pays qui n’ont pas forcement le français comme langue de base comme le Qatar, la Roumanie, Guinée Equatoriale mais qui en font partie », a expliqué Maguèye Touré, Directeur de la Francophonie.
Mais à quoi peut bien nous servir la Francophonie dans un contexte de mondialisation ou de plus en plus les africains se ruent vers l’anglais ? Au-delà de la boutade selon laquelle une manifestation de cette envergure ne sert en réalité qu’à choisir avant tout l’endroit où devra se tenir le prochain sommet, que peut-on réellement espérer de cet objectif de défense et de promotion de la langue française qui rassemble 274 millions de locuteurs répartis dans les cinq continents.
« L’Oif est considéré actuellement comme 2e organisation la plus importante au monde après les Nations-Unies, justifie Maguèye Touré. C’est une multinationale et comme disait l’autre, toutes les multinationales sont un mal nécessaire. Tout le monde critique par exemple les Nations-Unies, mais on est content qu’il existe ». Il explique que l’Oif intervient dans tous les pays traversés par des guerres ou crises postélectoraux. Depuis l’avènement d’Abdou Diouf au secrétariat général de l’organisation, la francophonie a changé. «Elle a pris une très grande dimension politique avec l’élection de deux politiques, Butros Butros Ghali et Abdou Diouf. Et depuis, que ce soit au Mali, Madagascar ou récemment au Burkina, l’Oif intervient dans tous les conflits de la sous-région, souligne-t-il. Il y a une réelle diplomatie d’influence qu’exerce la francophonie. »…..…Lire la suite de l’article sur seneweb.com
Commentaires via Facebook :
Signalons qu’en dehors de l’AFRIQUE DE L’Ouest,le MADAGASCAR a une siderurgie de 32000 tonnes d’acier , le Cameroun une siderurgie de 40000 tonnes,l’Ile Maurice une siderurgie de 75000 tonnes ( grace a l’Inde)
Pour repondre a la question: A quoi sert la Francophonie,il faut comparer les pays francophones de l’Afrique de l’Ouest et de l’Afrique Centrale avec les pays Anglophones de l’Afrique.Malheureusement les pays francophones de l’Afrique de l’Ouest et de l’Afrique Centrale accusent deja un retard en matiere de developpement economique du a leur manque de maitrise du “pouvoir politique” concu comme instrument de transformation des structures economiques et sociales. Ils sont sous la dependance de l’Ancien colonisateur qui continue a controler leur economie grace a la politique monetaire du Franc CFA et qui continue a exploiter la plupart de leurs ressources naturelles-clef et cherche a mettre la main sur les autres en utilisant tous les moyens possibles.Les conflits du Nord de Mali et de l’Afrique Centrale sentent tous soit le gas et le petrole soit l’uranium.Pendant que les pays francophones s’enlisent dans une planification fiscale et budgetaire sterile et parlent de developpement economique par micro-projets,les pays anglophones s’engagent resolument dans des projets majeurs de developpement: Interconnexion des reseaux ferroviaires de l’Afrique de l’Est et de l’Afrique Australe par l’ancien President defunt de Malawi,Mutharika,developpement des immenses ressources hydroelectriques de l’Ethiopie,par l’Ancien President de l’Ethiopie defunt ,Meles Zenawi,construction du Port en eau profonde de LAMU et des lignes de chemin de fer,des autoroutes et des oleoducs joignant l’Ethiopie ,le Soudan/ Sud ,Djibouti et Nord Soudan,initiative des haut Cadres du Kenya.construction du Couloir de Maputo ,grande centrale hydroelectrique,complexe d’aluminium et de siderurgie,usine de ferrochrome,la seule unite dans le monde par les gouvernements de l’Afrique du Sud et de Mozambique entre les deux pays,et programmes de developpement d’autres couloirs economiques pour la valorisation des ressources naturelles dans le cadre de planification spatiale.Dans un esprit de competition saine sur le Continent,ne faut-il pas penser a creer un pole economique dans une UEMAO qui integrerait le Ghana ,les pays de Mano-River,quand on pense que les deux pays les plus industrialises et les plus developpes de l’Afrique sont l’Afrique du Sud et le Nigeria.Signalons enfin que presque la totalite des pays Africains ,membres du Commonwealth ont soit des mini-acierires ,soit des laminoirs et qu’aucun pays francophone ne dispose de laminoir a l’exception de la Mauritanie qui a une mini-acierie financee par les pays du Golfe, d’une capacite de 5000 tonnes.
Remarkes justes!
Il faut neutraliser la capacite de nuisance de la france et sortir de sa domination si on veut se developer…
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Hamburger anw t’o dɔ̀n, Shawarma anw t’o dòn, Anw ko de Maliba tò ! Après une petite pause, le groupe BCC (BAMADA CITY CREW) nous revient en pleine forme pour partager le « TÒ NATIONAL » avec nous sur un air Rap/Coupé-Décalé…
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