Notre pays va accueillir en janvier prochain la 27è édition du Sommet Afrique-France. Pour associer la jeunesse à ce grand événement, le Comité national d’organisation a prévu la tenue d’un Forum des jeunes du Sommet Afrique-France.
En prélude à ce forum, le comité a organisé un atelier de concertation des étudiants dans le but de leur donner la parole pour recueillir leurs avis, contributions et recommandations pour ce sommet. La rencontre s’est tenue, hier, à l’Institut universitaire de Gestion (IUG) de Bamako.
«Nous ne voulons pas être en reste dans l’organisation de ce grand événement », a expliqué le secrétaire général du bureau de coordination de l’AEEM, Abdou Salam Togola. Pour lui, les étudiants doivent, au contraire, jouer leur partition. C’est pour cela, dit-il, que nous allons consacrer toute une journée pour réfléchir sur la participation des jeunes afin d’apporter notre contribution pour l’amélioration des conditions de notre continent. Il a indiqué que la jeunesse malienne se dit engagée pour assurer son avenir mais aussi celui de son pays. Le secrétaire général a assuré qu’à travers cette journée de réflexion, ils vont montrer leur savoir-faire mais aussi démontrer qu’ils peuvent contribuer à la construction de l’édifice de leur pays tout en le faisant sortir de l’impasse.
La présente rencontre, selon le président du comité d’organisation, Abdoullah Coulibaly, est une invite pour associer les étudiants au grand élan de mobilisation. Le président a expliqué qu’il ne s’agit pas d’instrumentaliser l’énergie de la jeunesse estudiantine pour le seul accueil populaire. Mais il s’agit plutôt d’exprimer notre confiance en la capacité de cette jeunesse à penser au futur et à peser sur l’avenir. Il ne s’agit pas non plus de museler notre jeunesse mais plutôt de lui donner une meilleure voie pour faire entendre sa voix. «Il s’agit de faire entendre votre voix d’universitaires pour dessiner votre destin et exprimer vos préoccupations et vos espoirs. Faire entendre votre voix au moment où le présent et le futur du monde, le présent et le futur du partenariat entre l’Afrique et la France seront en débat sous vos yeux et dans vos murs», a-t-il précisé.
Abdoullah Coulibaly a estimé que c’est une opportunité que les étudiants ne doivent ni bouder, ni négliger, car dans le tumulte des changements, le monde appartient à ceux qui osent le penser, à ceux qui osent participer. Pour lui, les jeunes ont leurs besoins, leurs choix, leurs styles de communication et revendications. Ils ont leurs solutions qui méritent l’attention des décideurs.
F. NAPHO