Sommet Afrique-France : Une rencontre de la responsabilité d’IBK, de confiance, de défis, de chance et d’opportunités pour le Mali

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Les membres du Comité National d’Organisation du Sommet Afrique-France que dirige  M. Abdallah Coulibaly, ont échangé avec les journalistes sur les préparatifs  en cours du 27ème Sommet Afrique-France que Bamako  se prépare à abriter les 13 et 14 janvier 2017. C’était le samedi 20 août dernier à la Maison de la Presse.

C’est à l’issue du Sommet de l’Elysée de décembre 2013 sur la Paix en Afrique que son Excellence M.Ibrahim Boubacar Kéita s’est vu investi au nom du Mali par ses pairs pour organiser le Sommet de Bamako.

C’était à quelques mois seulement de son accession à la magistrature suprême, dans un contexte marqué par la détérioration de la vie politico-sécuritaire de 2012. Un contexte qui n’inspirait en rien, la confiance des Chefs-d’Etat et de gouvernements, et  des partenaires amis du Mali comme la Banque Mondiale, le FMI, l’ONU, l’UA, les institutions sous-régionales pour la tenue d’un tel  sommet.

De la responsabilité du Président IBK

Selon le président du Comité National d’Organisation du Sommet Afrique-France (CNOSAF), le Chef de l’Etat, IBK, a accueilli avec honneur et fierté le choix porté sur le Mali par ses pairs. Mais surtout sa responsabilité dans la mesure où le contexte décrit plus haut n’était pas de nature à susciter  chez ceux-ci une telle confiance au risque d’être victimes des attaques terroristes de tout genre.

Aux dires du président du CNOSAF, les préparatifs du Sommet vont à un rythme satisfaisant et dans tous les volets du programme d’organisation.

« Nous sommes engagés à réussir l’organisation dans tous ses aspects », a rassuré monsieur Abdallah Coulibaly, par une démarche pragmatique dans la conduite de cette mission à eux confiée par le chef de l’Etat.

Un sommet de confiance

Le sommet de Bamako, à en croire le président du CNOSFA, est d’abord une marque de confiance placée en le Mali à cause de son expérience et de ses  capacités à organiser des événements de ce genre.  Le Sommet de 2005 en est un exemple éloquent.

«  C’est indéniablement une marque de confiance et de solidarité envers notre peuple, parce que le Mali n’était pas forcement le pays le mieux placé pour abriter le Sommet, ni en termes de périodicité, ni en termes d’infrastructures, ni en termes d’environnement sécuritaire », a reconnu Abdallah Coulibaly. Lequel a ajouté : « Cette confiance se base sur la très vieille tradition d’accueil et d’hospitalité du Mali, largement reconnue au-delà de nos frontières ».

Ainsi, il fait savoir que c’est sur cette  base que le comité d’organisation « a choisi de mettre l’accent sur ce trait distinctif, en mettant au point une stratégie de mobilisations sociale et culturelle (rencontre de football, campagne de sensibilisation sur la salubrité, le dragage des berges et du lit du fleuve Niger),» avec des projets spéciaux, le tout orienté vers la participation de tous les segments sociaux  aux activités.

Un sommet de défis

L’organisation dudit sommet constitue un défi à relever pour le Mali, notamment celui de l’hébergement des 35 Chefs d’Etats et de Gouvernements, plusieurs dirigeants des plus grandes institutions internationales et régionales (ONU, UE, UA) et des centaines de personnalités, de journalistes et d’hommes d’affaires.

« A la date d’aujourd’hui, nous sommes  pratiquement à l’aise sur ce volet », s’est réjoui le président Abdallah Coulibaly.

Le défi est aussi sécuritaire. Là, le président dira que « les dispositions idoines sont envisagées tant par les autorités maliennes que par la France ».

Un sommet de la chance

Pour le président du CNOSAF, l’organisation de ce 27ème Sommet au Mali, lui donne la chance de retrouver toute sa place sur la scène internationale et de démontrer la richesse de sa culture et de son artisanat.

« Cela apportera la preuve irréfutable que le Mali est fréquentable et, est à nouveau une destination où l’on peut venir, un pays où l’on peut investir », a déclaré Abdallah Coulibaly. Le Mali est champion reformer dans l’espace UEMOA ».

Un sommet d’opportunités pour la Mali

Le Sommet offrira au Mali des opportunités, notamment celles de la création d’environnement social davantage consensuel, de la création d’emplois temporaires (3000), de génération de revenus donc d’affaires et de contacts.

Déroulement du Sommet

Le déroulement du Sommet de Bamako s’articulera autour de cinq axes principaux. En effet, en prélude au Sommet, un Forum de la jeunesse et un Forum de l’entreprenariat féminin seront organisés  afin de mettre en exergue la Femme et la jeunesse africaine. Lesquelles symbolisent le pari sur l’avenir du continent. De même suivra un Forum économique qui va regrouper les hommes d’affaires africains et français.

Le 13 janvier 2017, une Conférence des Ministres des Affaires Etrangères aura lieu, comme c’est le cas traditionnellement.

Le 14 janvier, les recommandations de ces trois rencontres seront soumis aux Chefs d’Etat et de Gouvernement, qui tiendront deux huis clos dont l’un sur la « Politique » et l’autre sur l’ « Economie ».

Répondant aux questions des journalistes, le conseiller économique du CNOSAF, Boniface Diallo  a fait savoir que le budget global du Sommet s’élève à 35 milliards 676 millions FCFA dont 3 milliards 800 millions sont gérés par le comité d’organisation, après arbitrage. Et le président du comité d’ajouter que la France, quant à elle, a prévu au moins 5 millions d’euros à titre de participation.

Monsieur Abdallah Coulibaly a appelé ses concitoyens à l’union sacrée autour de ce Sommet. « On ne réussit rien dans le doute, on ne réussit rien dans la division », a indiqué le président du CNOSAF. Lequel a démenti les rumeurs faisant état de la récupération dudit sommet par la Côte-D’ivoire et rassuré sur la tenue effective du Sommet à Bamako à la date prévue.

Cyril ADOHOUN          

Source: L’Observatoire

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