Comment appuyer les femmes afin qu’elles puissent mieux participer au développement de leurs pays était au cœur du forum « Genre et développement ». Cette rencontre de trois jours, ouverte le mardi 13 décembre, entre dans le cadre du sommet Afrique-France que Bamako abritera en janvier prochain.
Près de trois cents acteurs du développement croisent leurs regards sur la question de la participation des femmes au développement. Il s’agit surtout des acteurs de l’entreprenariat dans le secteur de l’agro-business venant d’Afrique, de France d’ailleurs. Selon Abdala Coulibaly, le président du comité d’organisation du sommet, les femmes du Mali se sont préparées plus tôt à cette rencontre à travers notamment des ateliers régionaux dans toutes les régions du pays.
Tout au long de ces ateliers, il a été évoqué l’esprit qui a conduit à l’organisation des fora en prélude au 27è sommet Afrique-France de Bamako. «Organisés à l’intention des jeunes, des femmes entrepreneures et des opérateurs économiques, les fora constituent le levain intellectuel et scientifique de notre stratégie de mobilisation sociale pour le sommet », a déclaré Abdala Coulibaly au participants.
En clair, ces ateliers permettaient d’aller à l’écoute des acteurs qui créent les emplois, les richesses et la croissance, selon les organisateurs. L’aboutissement de tous ces ateliers est le forum « Genre et Développement », qui porte sur le thème évocateur: « Entreprenariat féminin dans le secteur de l’agro-business : clé de l’émergence du continent ».
Cela signifie que le sommet s’inscrit dans une dynamique nouvelle ou renouvelée des relations entre la France et l’Afrique. Pour Abdala Coulibaly, le contexte dans lequel se tient le sommet de Bamako conforte à suffisance le choix des thématiques qui structureront les échanges entre les chefs d’Etat et de gouvernement.
Quatre concepts clés sont concernés: partenariat, paix, sécurité et émergence. « Construire un véritable partenariat stratégique ; œuvrer solidairement à la consolidation de la paix en Afrique ; luter contre le terrorisme et l’extrémisme violent, sont devenus des préalables ou des conditions requises pour l’amorce de l’émergence pour nombre de pays africains », a poursuivi le président du comité d’organisation.
Soumaila T. Diarra