Pour la première fois, le sommet Afrique-France s’est tenu sans chefs d’État africains. À la place, environ 3 000 jeunes venus du continent ou membres de la diaspora ont été conviés à ce rendez-vous annuel. Après avoir participé à des tables rondes et ateliers ce vendredi matin, 11 jeunes Africains ont été invités à débattre avec le président français.
Répondant aux accusations de soutien à des tyrannies et aux critiques sur les interventions militaires, M. Macron a réitéré ses fondamentaux: « la France est là militairement à la demande » des pays africains. Le président a également déclaré que « la France n’avait pas vocation à rester au Mali ».
L’annonce de la création d’un « Fonds d’innovation pour la démocratie en Afrique », avec une « gouvernance indépendante », ainsi que plusieurs initiatives culturelles. Ce fonds, doté de 30 millions d’euros sur trois ans, doit aider les « acteurs du changement » notamment sur les questions de gouvernance et de démocratie.
- Une première restitution de 26 oeuvres d’arts fin octobre au Bénin avant une seconde restitution à la Côte d’Ivoire.
- La plupart des « pépites » (les jeunes sélectionnés pour interpeller le président) ont fustigé « le colonialisme » et l’attitude « paternaliste » de la France et ont plaidé pour une nouvelle relation entre la France et le continent basée sur la collaboration.
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