Le Comité national d’organisation du Sommet Afrique-France a réuni le samedi 13 février 2016 la commission média pour valider un document qui porte sur la stratégie de communication qui sera adoptée lors du sommet en janvier prochain.
Le 27e Sommet Afrique-France que notre pays s’apprête à accueillir dans 11 mois demande nécessairement un plan opérationnel de communication, dans la mesure où ce volet est très sensible. C’est pourquoi la commission média, dirigée par Issiaka Maïga, s’active depuis quelques temps afin de relever le défi.
Elle a élaboré un document consensuel d’une vingtaine de pages soumis à l’appréciation des acteurs professionnels pour validation. Pour M. Maïga, il serait difficile, voire impossible de réussir le sommet si on ne crée pas un cadre approprié pour les médias. Cette idée est également soutenue par le président du Cnosaf, Abdoullah Coulibaly, mais l’une des inquiétudes du président du Cnosaf se situe à ce volet communication, car “il ne faudrait pas appeler les gens à venir pour ensuite les insulter”, dira-t-il.
Pour lui, la réussite du sommet dépendra de l’image que la presse lui aura collée avant de dire que tous les messages qui seront véhiculés doivent être des messages de paix et de concorde. “Nous devons créer un cadre efficace de transmission et de relais à l’endroit des cibles du sommet c’est-à-dire maliennes, africaines, françaises et mondiales”. Il a salué la bonne initiative de la commission média.
Environ une trentaine d’experts ont planché sur le document tout en donnant leurs avis et suggestions en vue de son adoption. Parmi les panelistes, on retrouve les communicateurs traditionnels, des experts en événementiel, les agences de communication, les acteurs culturels et des managers.
Zoumana Coulibaly