L’organisation du 27e sommet Afrique-France en janvier 2017 va générer des milliers d’emplois dans la ville de Bamako. 4000 jeunes seront recrutés dans les volets assainissement, sécurité, transport et hébergement pour la réussite de l’événement.
Suivant un plan stratégique de mobilisation sociale autour des enjeux du rendez-vous Afrique-France de janvier 2017, le président comité national d’organisation, Abdoullah Coulibaly, a animé samedi 20 août 2016, une conférence de presse au cours pour faire l’état des préparatifs du sommet.
Selon le président du Cnosaf, le 27e sommet Afrique-France, prévu du 13 au 14 janvier 2017 au CICB, se déroulera dans un contexte marqué par le retour à une vie démocratique normale et par la mise en œuvre de l’accord pour la paix et la réconciliation issu du Processus d’Alger.
“Cette rencontre est l’expression tangible de la communauté internationale dans les capacités de résilience du pays. Il présente un défi, tant sur le plan politique que logistique. C’est pourquoi, il est important d’élaborer un projet de mobilisation sociale dont l’objectif principal est de susciter un engouement populaire autour du sommet Afrique-France de janvier 2017 dans un contexte économique, social et sécuritaire tendu”, a-t-il fait savoir.
Il s’agit, dira-t-il, à travers cette initiative de sensibiliser les acteurs stratégiques et la population sur les enjeux de la réussite du sommet, mobiliser et intéresser toutes les couches socio-professionnelles pour apaiser le climat social.
S’agissant des grands axes du projet de mobilisation sociale, le conseiller chargé à la mobilisation du président du Cnosaf, Gaoussou Haïdara, a expliqué que l’assainissement de la ville de Bamako joue un rôle majeur dans la réussite du sommet.
“L’organisation du sommet devra avoir un impact sur le comportement des populations de la ville de Bamako en matière d’assainissement afin qu’elle soit une des plus propres et des plus embellies de la sous-région. 4000 jeunes seront recrutés pour la mise en œuvre de ces micros programmes. 3500 sont réservés pour l’assainissement. Un autre programme de création d’emploi pour 1000 jeunes associé à une campagne de salubrité et de communication avec au cœur la communauté des Sotrama sera mis en place. Le graphisme, le Rap, l’humour et les jargons des quartiers populaires seront au cœur de la culture bamakoise. Leur pratique est généralement portée par l’environnement des Sotrama. Cette communauté avec ses codes informels est au cœur du dynamisme et de la débrouillardise Bamakois”.
Les différentes organisations professionnelles impliquées dans l’organisation sont conscientes des défis à relever. Le 1er vice-président de l’Union nationale des associations des supporters des Aigles du Mali (Unasam), Cheickna Demba, a insisté sur la franchise et surtout la volonté politique du comité pour la prise en compte des réalités des différentes sensibilités impliquées dans l’organisation.
“Les différents projets sont porteurs de créations d’emplois pour accélérer le développement économique et développer l’attractivité de la destination du Mali grâce à la promotion de son patrimoine culturel. Le sport ne sera pas en marge de ce grand rendez-vous”, a-t-il promis.
Bréhima Sogoba