Hollande à propos du Mali: « il y a peu d’exemples au monde, ou un pays a pu se redresser aussi vite »

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Hollande à propos du Mali: « il y a peu d’exemples au monde, ou un pays a pu se redresser aussi vite »

« Si la France est en Afrique, elle ne cherche pas à exercer une influence, à peser sur le choix politique d’un peuple et encore moins à capter ses ressources ; elle est là que pour participer à des opérations de maintien de la paix, et pour travailler avec les Africains, au renforcement de leur capacité de défense ». Ces propos sont du président français, François Hollande, lors de l’ouverture, vendredi du Sommet Afrique-France de Bamako. Hollande ne pense pas moins comme beaucoup de nos compatriotes que ‘’les Africains qui devront assurer la sécurité des Africains’’. C’est d’ailleurs, la raison pour laquelle il a affirmé l’engagement de son pays à 25 000 de nos soldats dans ce sens, dans les trois prochaines années.

Monsieur le président de la République du Mali, cher Ibrahim ;
Mesdames et messieurs les chefs d’État et de gouvernement ;
Mesdames et messieurs les ministres chefs de délégation ;
Mesdames et messieurs ;
D’abord, cher président, cher Ibrahim ;
J’ai été très sensible aux mots que tu as bien voulu prononcer à mon égard.
Mais j’avais ici te retourner l’hommage que tu viens de m’adresser,
C’est une grande fierté pour le président du Mali, pour le peuple Malien, que d’organiser le Sommet Afrique-France aujourd’hui…
Ici, sont réunies, 60 délégations, 35 conduites par les Chefs d’État et de gouvernement, il y a la présence de nombreux ministres, des chefs d’entreprises, des responsables d’Organisations internationales.
Et nous sommes tous conscients de l’enjeu que peut représenter l’organisation d’un tel événement ici au Mali.
Il y a 4 ans, presque jour pour jour, les forces maliennes, françaises, africaines, étaient engagées pour reconquérir le nord Mali, et la ville de Bamako était sous la menace d’une offensive terroriste de grande ampleur.
Le peuple malien tremblait, les Africains partageaient cette inquiétude, et l’Europe pouvait regarder parfois avec distance ce qui se passait au Mali.
Ne saisissant pas immédiatement l’enjeu.
Et aujourd’hui que nous sommes réunis, nous devons prendre la dimension de ce qui a été engagé ici en 4 ans.

Les terroristes ne contrôlent plus aucun territoire (au Mali), la démocratie a repris son cours, les élections ont eu lieu (présidentielles, législatives), Ibrahim Boubacar KEÏTA est l’élu du peuple malien ; l’économie repart et la réconciliation, avec les accords d’Alger, est en cours.
Voilà ce qui a était fait en 4 ans !
Il y a peu d’exemples au monde où un pays déchiré, menacé par les terroristes, diviser en son sein, et qui pouvait douter un moment de son propre avenir. Oui, il y a peu d’exemples au monde que même le pays était capable de se redresser aussi rapidement, et de se tenir debout aujourd’hui devant nous.

C’est une leçon que vous adressez à l’ensemble de la communauté internationale, il n’y a pas de fatalité, il n’y a pas de processus qui serait irréversible.
Dès l’heure que nous sommes unis, dès l’heure que nous sommes solidaires, dès l’heure que nous sommes ensemble pour relever le défi majeur de la paix, il est possible de réussir.
Il est possible de réussir là où l’on pense que l’horreur s’est installée. Elle était présente au Mali, mais elle est en Syrie, elle est en Irak, elle est en Libye, etc. Nous devons dire là encore que ces peuples martyrs, à ces pays qui affrontent des difficultés sans nous, nous devons dire à ces réfugiés, à ces hommes et à ces femmes qui ont souffert et qui souffrent encore ; qu’il y a de l’espoir, regardez vers le Mali !

Je tenais, en effet, chers présidents à ce que le Sommet Afrique-France puisse se tenir à Bamako.
Je l’avais affirmé lors de la dernière rencontre à Paris, parce que, c’était à la fois, une affirmation de volonté, mais aussi un défi.
La volonté, c’était de prouver, de dire aux Maliens qu’ils pouvaient être capables d’organiser une manifestation d’ampleur internationale.

Mais c’était aussi un défi, un défi, à la fois, en terme logistique, car il s’agit de recevoir autant de chefs d’État et de gouvernements, avec le protocole, avec les délégations, avec les milliers d’observateurs et de journalistes.
C’était un défi sécuritaire qui doit être relevé au long de ces prochaines heures, pour éviter qu’il puisse y avoir un doute sur la capacité qui est la nôtre, qui est la vôtre, de tenir un tel événement.

Et puis, c’était un défi au sens des conclusions que nous pourrions produire ici pour l’Afrique toute entière et pour marquer nos engagements en particulier, l’engagement de la France.
D’abord, je veux affirmer ici que la France restera toujours aux côtés du Mali, toujours, jusqu’à l’aboutissement du processus de paix, jusqu’à ce que l’État malien puisse avoir son autorité respectée sur l’ensemble du territoire malien.

Pour la France, c’était à la fois l’expression de sa Solidarité à l’égard d’un peuple ami ; et l’accomplissement de son devoir.
La solidarité parce que je l’ai d’ailleurs dit ici à Bamako en 2013, je l’ai rappelé à chaque fois qu’il était possible de le faire dans tous les pays africains, et notamment à Dakar, la solidarité, nous l’a devons, la France, à l’égard, du sacrifice des tirailleurs lors des deux derniers conflits mondiaux.

En venant au secours du Mali, puis en formant son armée, la France acquitte une dette, une dette à l’égard de ceux-là, morts, venant de toute l’Afrique, pour notre liberté. La France, c’est également son devoir, et d’une certaine façon aussi son intérêt, car, il ne peut pas y avoir de sécurité en Europe si les groupes terroristes s’installent à ses frontières. Il ne peut pas y avoir de maîtrise de l’immigration, sans stabilité politique. Il ne peut pas y avoir de paix durable, sans sécurité en Afrique. La France agit donc, partout où elle pense qu’il est utile de le faire, on a été, par solidarité, par devoir, et également par la volonté de porter partout le message de la sécurité et de la paix.

Et si la France intervient désormais en Afrique, j’insiste sur le mot désormais, c’est toujours à la demande d’un pays souverain, avec l’Accord de l’Union africaine, et aux côtés des forces africaines en respect du droit international.
Nous l’avons fait au Mali, à la demande du président TRAORE, nous l’avons fait en Centre Afrique dans le respect des résolutions de l’ONU, nous l’avons fait avec les pays autour du lac Tchad pour lutter contre Boko- Haram, et nous ne cesserons d’appliquer ce principe.
Si la France est en Afrique, elle ne cherche pas à exercer une influence, à peser sur le choix politique d’un peuple et encore moins à capter ses ressources ; elle est là que pour participer à des opérations de maintien de la paix, et pour travailler avec les Africains, au renforcement de leur capacité de défense.
Parce que, je vous le confirme ici, ce sont les Africains qui devront assurer la sécurité des Africains.

Ce sont les forces armées africaines qui devront lutter contre le terrorisme. Mais, nous devons, nous la France, vous accompagner, pouvoir vous soutenir. J’ai insisté au Sommet de Paris, il y a 3 ans, l’objectif de former 20 000 soldats africains par an. Nous avons tenu cette promesse, et elle a même été dépassée.

Et je vous propose aujourd’hui, de réévaluer encore l’engagement de la France, et de porter à plus de 25 000 pour les 3 prochaines années, la formation des soldats africains. Nous le ferons dans le domaine du déminage, des forces spéciales et du renseignement.
Nous le ferons aussi, parce que nous sommes conscients que les réseaux terroristes et criminels utilisent les nouvelles technologies, pour que les forces africaines puissent, également, relever ce défi.

C’est la raison pour laquelle, la France, a décidé de soutenir un projet d’école internationale de la cyber-sécurité, qui sera installé sur le sol africain.
Mais je vous vais aussi ici dire qu’il ne peut y avoir de sécurité durable, sans progrès politique, ici même, en Afrique de l’Ouest, nous avons assisté ces dernières années, à plusieurs alternances, à des élections transparentes et libres, à des résultats crédibles, et acceptés. Encore, récemment au Ghana, et je voudrai féliciter, ici le nouveau président, Nana Akufo-ADDO.
Et, c’est pourquoi en Gambie, le choix des électeurs gambiens en faveur du président BARRO doit être respecté.

Depuis 2012 où j’exerce cette responsabilité de président de la République française, je n’ai cessé de rappeler l’attachement de la France à l’État de droit ; à la liberté de la presse, à la transparence des élections, etc.
Pas par la volonté de nous ingérer dans les affaires politiques d’un pays, mais parce que le mouvement vers la démocratie est une aspiration irrépressible et légitime des peuples qui rencontrent en des exigences du développement.
Et ce doit faire la France au-delà de la sécurité qu’elle peut apporter, de la formation des armées africaines, du partage des technologies, ce que doit faire la France, c’est d’accompagner l’Afrique dans son émergence.
C’est le sens même de ce Sommet. Il est consacré à la paix, à la sécurité et à l’émergence de l’Afrique.

Nous devons être conscients des risques que vous rencontrez. Je parle plus large, des risques liés à des situations politiques ou à des menaces sur la paix.
C’est un honneur de ce qu’est l’évolution, par ailleurs, de ce que vous avez souhaitez de la démographie africaine, et qui du croitre encore plusieurs décennies, constitue un des défis majeurs pour votre continent et pour l’Europe. Car il faut former cette jeunesse qui arrive. Il faut lui fournir les millions d’emplois que ces jeunes attendent pour décider de leur avenir. Il faut leur donner cet espoir de vivre dans leur pays et de le développer et de participer pleinement à son destin.
Et nous ne pouvons pas accepter que pour beaucoup de jeunes africains, le seul horizon serait de quitter le contient pour rejoindre l’Europe.
Nous devons, donc, tout faire, pour assurer votre croissance et votre développement. Déjà, vous avez des résultats considérables.
Et je reviens sur la question de l’immigration, on ne doit pas accepter qu’il puisse y avoir encore à travers des trafics, organisés dans les pays où il y a le chaos des manipulateurs sans scrupule souvent liés aux terroristes, comment accepter qu’il y ait autant de malheurs qui s’abattent sur des familles entières, à travers des jeunes africains, qui meurent noyés dans la méditerrané ?
L’année dernière, 5000 jeunes africains sont morts dans des conditions épouvantables.
Nous ne pouvons donc, ici, l’accepter.
Voilà pourquoi nous devons consacrer nos efforts au développement et à la croissance et lancer un appel pour l’investissement en Afrique.
J’avais annoncé, là encore, il y a 3 ans, la décision de porter les engagements de l’Agence française de développement (AFD), à hauteur de 20 milliards d’euros par an pour l’Afrique. Nous sommes en mesure de réviser en hausse cette contribution pour l’augmenter de 15 %. Ce sont donc 23 milliards d’euros qui seront mobilisés pour le continent africain, ces cinq prochaines années.
Nous avons aussi, lancé un fonds d’investissement franco-africain.
La banque publique d’investissement français s’est entourée de partenaires français et africains pour réunir les fonds nécessaires, pour que l’investissement des PME, des entreprises sur les deux continents puissent être encore amplifiés.
Et ce fonds sera géré par une équipe franco-africaine, parce qu’ici, il y a des gisements de croissance considérables.
Et d’ailleurs, votre rythme de progression, de production est parmi les plus élevés du monde. Mais en même temps, nous devons faire que cette croissance puisse être encore amplifiée, soit durable, respectueuse de l’environnement et qu’elle puisse également donner les opportunités d’investissement ici à de nombreuses entreprises françaises et européennes.
Nous devons également prendre la mesure de ce que les nouvelles technologies ont changé l’Afrique tout entière. Nous mettrons en œuvre le prix de l’innovation pour des jeunes entrepreneurs africains, particulièrement brillants et qui ont fait la démonstration de la capacité.
Et je crois que c’est un bon symbole pour ce Sommet Afrique France que de pouvoir remettre à des jeunes entrepreneurs, à de jeunes chercheurs, à de jeunes créateurs, le prix qui les gratifie et qui, en même temps, les encourage pour créer des entreprises nouvelles.
Grande surprise a été pour des entreprises de télécommunication, de constater que c’était en Afrique qu’il y avait plus d’usage des nouvelles technologies.
Et que les Africains avaient sciemment, grâce aux nouvelles technologies, sauté plusieurs étapes. Mais en même temps, nous devons utiliser ces nouvelles technologies pour aller plus vite dans le processus de développement.
La France organisera le principe de la journée d’une Afrique numérique. Sa première édition tenue à Paris a connu un grand succès, et la prochaine aura lieu en Afrique. Nous devons aussi nous appuyer encore davantage sur ce qu’on appelle les diasporas africaines.
Le montant des transferts des Africains résidents en Europe vers leur pays d’origine est supérieur au montant de l’aide au développement.
Ce qui peut d’ailleurs souligner l’insuffisance de l’aide au développement. Mais on comprend l’enjeu qu’il y a à orienter ces sommes considérables vers des opérations qui puissent bénéficier au développement local. Et l’importance qu’il y a également à mobiliser les compétences des Africains d’Europe au bénéfice de leur pays d’origine. Et beaucoup ici travaille à des projets.
À Paris, c’était en décembre 2015, la France venait d’être touchée par les attentats terroristes particulièrement horribles ; nous avons tenu la conférence de Paris sur le climat, et nous avons réussi tous ensemble, et l’Afrique a été particulière déterminante, à signer un Accord considéré comme historique.
Il est mis en œuvre, il a été ratifié dans des délais particulièrement courts, et aucun pays ; fut-il le grand du monde ne pourra le remettre en cause. Cet accord comporte en fait les contributions que chaque pays doit consentir pour qu’il puisse avoir une diminution à terme de la température, en tout cas d’éviter le réchauffement. Mais il y a aussi la mobilisation de fonds puisque les pays se sont engagés, les plus riches, à mettre à la disposition des pays émergents et des pays qui ont à faire la transition énergétique, des moyens et des ressources qui doivent atteindre 100 millions de dollars. Mais il y a eu également à Paris le lancement d’une grande initiative pour l’accès de tous les Africains à l’énergie.
L’Afrique elle-même avait présenté, c’était à… on a eu la responsabilité un plan d’installation de 10 000 GW supplémentaires issus des énergies renouvelables. La France a pris l’engagement d’en financer 20 % et grâce à des moyens que nous avons dégagés en particulier grâce à la taxe sur les transactions financières, la France pourra dépasser de 50 % de cet objectif en finançant l’installation de 3 GW avant 2020 pour un montant de 3 milliards d’euros. L’objectif, au-delà des chiffres, c’est d’ouvrir l’accès à l’énergie à un grand nombre d’Africains, tout en réduisant la pollution et le réchauffement qui ont résulté d’une production équivalente issue des énergies faciles.
Nous devons redoubler d’efforts, l’Europe elle-même va consacrer des fonds pour cet objectif d’accès de tous à l’énergie en Afrique. Nous devrions également convaincre les investisseurs privés, ils sont là, que c’est à la fois une grande cause, en tant que sources d’activités et même de rentabilité parce que les énergies renouvelables telles qu’elles sont aujourd’hui expérimentées en Afrique ont contribué à faire baisser le coût et l’Afrique étant un exemple en matière d’utilisation des énergies renouvelables.
Voilà mesdames et messieurs ce que je voulais ici vous dire à l’occasion de ce Sommet de Bamako. La fierté qui est la nôtre de partager avec le Mali le sentiment de devoir accompli depuis quatre mois. Mais également, la responsabilité qui est celle du président de la République française vis-à-vis de l’Afrique. Parce que nos sorts sont communs, pas seulement parce qu’il y a l’histoire. Non ! Parce qu’il y a ce lien indéfectible entre le peuple français et le peuple africain. Parce que nous avons conscience que ce qui se fait en Afrique a des conséquences pour toute l’Europe et donc pour la France. Parce qu’il y a la culture qui nous unie, parce aussi la langue. Même si à ce sommet je suis très heureux que des pays qui ont… quelquefois la francophonie en partage, mais d’autres qui ont d’autres langues soient ici parce que la France elle veut travailler avec toute l’Afrique et pas simplement avec l’Afrique qui parle le français.
Merci la secrétaire générale de l’Organisation internationale de la francophonie, elle est là. Chaque fois qu’un Africain parle français, c’est un honneur et un prestige. Ensemble, nous avons affronté des épreuves, repoussé des menaces. Et ensemble, la France, l’Afrique nous avons été capables de relever des défis et de faire avancer le monde. J’évoquais notamment la cause climatique. Ensemble, l’Afrique, la France nous avons été capables, aux Nations unies, de porter les objectifs de développement durable. L’Afrique, la France ensemble, nous portons le message d’une réduction des inégalités à l’échelle planétaire. L’Afrique, la France ensemble nous voulons marquer notre indépendance, nous ne rêvons pas d’une logique de puissance, nous voulons servir la cause de l’humanité. L’Afrique, la France nous sommes conscients que la jeunesse est une chance et nous devons répondre à ses aspirations et à ses exigences. Ensemble, nous cherchons toujours à permettre que le monde soit meilleur, soit plus solidaire, soit plus juste, soit plus respectueux de l’environnement.
Durant toutes ces années où j’ai été parmi vous, j’ai été accueilli sur le sol africain où j’y ai effectué 32 visites officielles. Disant cela, je ressens un arrière-goût inachevé qui aurait dû justifier d’autres prétentions. Mais je rêvais à compléter mon expérience tout en revenant là où je suis déjà allé. Chaque fois que j’ai été accueilli sur le sol africain, j’ai cru ressentir combien et je ne vous en remercierai jamais assez. Combien la France est aimée, comment elle est regardée, comment elle est attendue parce qu’elle porte des valeurs, parce qu’elle est exigeante sur les principes, parce que les peuples répondent à une expérience pour le monde entier. Vous savez aussi combien la France, les Françaises et les Français sont conscients de la vitalité de l’Afrique, de son potentiel économique, de sa richesse culturelle, des plus grandes expositions… à Paris ont souvent concerné les artistes africains. Combien nous sommes aussi conscients de votre émergence et de votre capacité technologique. Je veux toujours rappeler l’histoire que nous devons regarder lucidement avec ce qu’elle a conduit qui a pu nous séparer, mais aussi ce qu’elle a fait pour nous unir. J’évoquais les commémorations auxquelles j’ai tenu toujours à associer les représentants des pays africains. Voilà pourquoi mesdames et messieurs les chefs d’États et de gouvernements, mesdames et messieurs les ministres, les représentants de toute l’Afrique vous pouvez être sûr que la France sera toujours à vos côtés parce que c’est son histoire, parce que c’est aussi son avenir, parce que votre avenir et notre avenir, je vous l’assure, je n’oublierai jamais les liens que nous avons pu tisser ; personnels, humains, politiques et la confiance que nous avons établir ensemble.
Vive l’Afrique et vive la France !

Déclaration transcrite par la rédaction

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2 COMMENTAIRES

  1. france -Afrique est finie maintenent on parle du sommet de Davos ou le president chinois a donner un discours ,celui qui devait etre donne par un president Americain .

  2. “« il y a peu d’exemples au monde, ou un pays a pu se redresser aussi vite » Hum Francois, peut etre que c’etait pas tombe aussi bas qu’il est maintenant….vu que pendant la transition, le pays a vecu de ses propres moyens non? Hum

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