Le Mali dans sa diversité socio-politique et culturelle accueillera du 13 au 14 janvier 2017 la France et l’Afrique à l’occasion du 27ème Sommet. Comme il sait bien le faire en pareille circonstance, les querelles byzantines cèdent généralement la place à la cohésion, à l’union des cœurs et des esprits pour recevoir les hôtes du pays.
Le Président de la République aura sans nul doute le soutien plein et entier de tout son Peuple pour réserver la légendaire « Diatiguiya » malienne à ses convives. Il aura le soutien de l’Opposition, de la société civile, des forces armées et de sécurité et probablement des victimes des opérations de libération des voies publiques ou encore les déguerpis du Gouverneur Ami Kane. Les Maliens transcenderont leurs clivages sociopolitiques pendant les 48 heures que durera le Sommet pour soutenir leur Président au nom du Mali car avant tout c’est l’honneur du pays qui est en jeu. C’est une nouvelle page de l’histoire contemporaine du Mali qui s’écrira du vendredi 13 au samedi 14 Janvier 2017 pour la deuxième fois, après le Sommet de Bamako en 2005 sous ATT. Le Pays sera à l’honneur car des personnalités de haut niveau, Présidents de la République, Premiers ministres se donneront rendez-vous sur le sol malien au bord du Djoliba pour parler de l’avenir de l’Afrique et de leurs pays.
Le Pays de Soundiata Keita, de Firhoun, de Babemba Traoré, de Tiéba, de Modibo Keita, de Moussa Traoré, d’Alpha Oumar Konaré, d’ATT, de Dioncounda Traoré et d’IBK renouera ses relations historiques, d’amitié, de fraternité et de coopération avec la France et les pays africains. Il se frottera aux autres pays du continent africain et de la France dans le vestibule du « Jamana ». Le Mali fera goutter à ses hôtes les riches mets « made in Mali » et les fera visiter les sites et le riche Musée retraçant le glorieux passé du patrimoine culturel national.
En définitive, le Sommet de Bamako est historique parce qu’il est le dernier de François Hollande après sa non-candidature à un second mandat. Fera-t-il des émules en Afrique ? Pas en tout cas en Gambie où le dictateur Yaya Jammeh refuse toujours de rendre le pouvoir au vainqueur Adama Barrow. Le Président français François hollande mérite toutes les ovations pour avoir écrit l’une des belles pages de l’histoire de la coopération bilatérale Mali-France avec l’éclatante opération SERVAL.
Youssouf Sissoko