Commission National d’Organisation du Sommet France Afrique : La gestion des 35 milliards investis en cause !

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Militaire malien devant le Centre international de conférence de Bamako, au Mali, avant l'ouverture du sommet Afrique-France, le 12 janvier 2017. © RFI/Paulina Zidi

Suite à la publication de la une de notre parution de la semaine dernière titrée ‘’ Après le grand festin, le Vérificateur général  doit sévir maintenant’’, des maliens bien éclairés ont réagi, car pour eux,  les 35 milliards engloutis dans l’organisation méritent d’être vérifiés par des structures de contrôle indépendantes. Ce qui est gage de transparence et de crédibilité à leurs yeux.

Plus de deux semaines après le Sommet France Afrique dans notre pays, et au moment où Abdoullah Coulibaly et ses camarades membres de la CNOSAF s’activent à rédiger un machin de  rapport  pour justifier  leur  business, certaines langues commencent à se délier. Notre article apparaît comme la poudre magique qui a ouvert les yeux des maliens. L’euphorie avait  rendu floue la visibilité  et la compréhension de bon nombre de nos compatriotes. Le montant colossal, même si une partie vient des partenaires notamment la France, demeure insensé quant aux éventuelles retombées pour l’ensemble des maliens. Seule une poignée de privilégiés  dans leur cercle vicieux  se  sont partagé les retombées sonnantes et trébuchantes des marchés.

Réagissant au montant injecté dans l’organisation du Sommet France Afrique, certains de nos interlocuteurs n’ont pas hésité à souligner que le régime comptait exploiter le succès du sommet en prélude aux échéances générales de 2018. Peine perdue! Les attaques meurtrières de Gao, notamment au camp du MOC surtout sont venues assombrir le succès du sommet.

Les contrats d’exécutions des marchés pour la réalisation des travaux d’intérêts publics ont été passés à l’abri de toute indiscrétion.

En effet, au delà du parti présidentiel, des individus affiliés au  régime ont intérêt à ce qu’IBK soit réélu contre vents et marées.

Oumar Traoré

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