Suite à la publication de la une de notre parution de la semaine dernière titrée ‘’ Après le grand festin, le Vérificateur général doit sévir maintenant’’, des maliens bien éclairés ont réagi, car pour eux, les 35 milliards engloutis dans l’organisation méritent d’être vérifiés par des structures de contrôle indépendantes. Ce qui est gage de transparence et de crédibilité à leurs yeux.
Plus de deux semaines après le Sommet France Afrique dans notre pays, et au moment où Abdoullah Coulibaly et ses camarades membres de la CNOSAF s’activent à rédiger un machin de rapport pour justifier leur business, certaines langues commencent à se délier. Notre article apparaît comme la poudre magique qui a ouvert les yeux des maliens. L’euphorie avait rendu floue la visibilité et la compréhension de bon nombre de nos compatriotes. Le montant colossal, même si une partie vient des partenaires notamment la France, demeure insensé quant aux éventuelles retombées pour l’ensemble des maliens. Seule une poignée de privilégiés dans leur cercle vicieux se sont partagé les retombées sonnantes et trébuchantes des marchés.
Réagissant au montant injecté dans l’organisation du Sommet France Afrique, certains de nos interlocuteurs n’ont pas hésité à souligner que le régime comptait exploiter le succès du sommet en prélude aux échéances générales de 2018. Peine perdue! Les attaques meurtrières de Gao, notamment au camp du MOC surtout sont venues assombrir le succès du sommet.
Les contrats d’exécutions des marchés pour la réalisation des travaux d’intérêts publics ont été passés à l’abri de toute indiscrétion.
En effet, au delà du parti présidentiel, des individus affiliés au régime ont intérêt à ce qu’IBK soit réélu contre vents et marées.
Oumar Traoré