27ème Sommet Afrique-France : ‘’Bamako abritera bel et bien l’évènement les 13 et 14 janvier 2017 et le Mali relèvera les défis de l’organisation’’

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L’information a été donnée par le Président du Comité national d’organisation, Abdullah Coulibaly, lors d’une conférence de presse tenue le samedi 20 août 2016 à la Maison de la presse. Pour lui, l’organisation du Sommet Afrique-France est une marque de confiance à l’endroit de notre pays. Avant de préciser que si le Mali a réussi l’organisation en 2005 du 23ème Sommet, rien ne l’empêche de réussir l’organisation de ce 27ème Sommet bien que les contextes soient totalement différents.

« Nous demandons au peuple malien, de nous aider à relever le défi pour l’honneur de notre pays le Mali. Alors un engagement impératif de tous sans exclusion est recommandé », a plaidé le Président Abdullah Coulibaly. À l’en croire, cet évènement majeur une opportunité pour conforter la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation nationale et aussi un nouveau départ pour le Mali.

Cette sortie médiatique des organisateurs du sommet intervient à la suite de nombreuses rumeurs relatives à l’inaptitude de notre pays à réussir l’organisation de ce sommet et aux aléas sécuritaires susceptibles de remettre en cause sa bonne tenue. Le CNOSAF, à travers cette initiative, entend donc rassurer les partenaires et couper cours à toutes les informations visant à remettre en cause la capacité du Mali à relever le défi de l’organisation. Le Président Abdullah Coulibaly reconnait que le Mali n’était pas le meilleur candidat, tant en termes d’infrastructures que d’environnement sécuritaire, pour abriter cette rencontre. Qu’à cela ne tienne, il a été retenu et se doit aujourd’hui de mériter cette confiance. Toute chose qui passe essentiellement par le respect du calendrier.

‘’Il ne s’agit pas que du Mali, mais de tout un continent’’, a rappelé le Président du CNSOF. Car, dit-il, ce sommet aura des retombées sur la coopération renforcée entre la France et l’Afrique. Notamment dans les domaines relatifs à la paix, la sécurité et au développement économique. Quant au Mali, les retombées s’articuleront sur les domaines diplomatiques et politiques avec le retour du pays sur la scène internationale.

Les efforts sont à mener dans divers domaines. En matière de logistique et sécurité, il est attendu la fin des travaux sur les sites de l’aéroport Modibo Keita et du Centre International des Conférences de Bamako. A cela s’ajoutent les contraintes liées à l’hébergement, la restauration et la sécurisation globale des participants et des sites qui les accueilleront. Des défis majeurs mais qui, aux dires des organisateurs du sommet, seront relevés dans les semaines à venir.

Le CNOSAF annonce le recrutement et la formation de 4000 jeunes pour le pavage des rues, le curage des caniveaux, la salubrité des quartiers et des berges du fleuve, la mobilisation des associations de femmes et de jeunes. Etc. Pour mener à bien ses missions, il a été doté d’un budget opérationnel de trois milliards quatre cent millions (3 400 000 000 F Cfa). Le budget global du sommet proprement dit est estimé à plus de 35 milliards de Cfa.

Seydou Karamoko KONÉ  

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