Le 27e sommet Afrique-France s’est clôturé samedi soir à Bamako. Les Adieux de François Hollande au continent, la crise postélectorale en Gambie, la polémique sur un enfant tué par les soldats français au Mali…Plusieurs sujets ont dominé les débats.
Dans le domaine sécuritaire, un plan global a été adopté par les chefs d’Etat. Ce plan prévoit que chaque pays devra constituer sa réponse appropriée. Il donne à l’UA les capacités nécessaires pour constituer des forces régionales. Et de son côté, la France confirme son soutien en terme de formation et d’équipement à l’Afrique pour qu’elle puisse, elle-même, assurer sa sécurité. Parce que selon le président Français, c’est à l’Afrique d’assurer sa propre sécurité. François Hollande a aussi souligné que 25 000 soldats seront formés dans les trois prochaines années. L’installation d’une école de cyber sécurité en Afrique est aussi prévue.
Côté développement, l’aide de la France en Afrique passe à 23 milliards d’euros. Plusieurs autres décisions ont été prises, notamment l’utilisation des fonds prévus, lors de la COP 21, pour la transition énergétique et pour le plan sur les énergies renouvelables. L’importance des nouvelles technologies a également été soulignée.
Lors de la conférence de presse de clôture du sommet, le président Ibrahim Boubacar Keïta a remercié le Président français pour l’intervention française au Mali. François Hollande a estimé de son côté que la France en intervenant au Mali payait une dette. Le Président français a aussi rassuré que la France restera aux côtés du Mali « jusqu’à l’aboutissement du processus de paix ».
Mahamane Baba Kounta