La 17ème session ordinaire du Conseil d’Administration du Centre International de Conférences de Bamako (CICB) s’est tenue dans un contexte marqué par la rénovation de l’établissement dans la perspective d’accueillir les travaux du 27e sommet Afrique-France. Au cours de cette 17e session ordinaire, les administrateurs ont adopté le compte-rendu de la 16e session ordinaire, examiné le point d’exécution des recommandations de la 15e session ordinaire et le rapport d’activités et financier du 1er janvier au 31 décembre 2015.
Comme il fallait s’y attendre, les administrateurs, sous la présidence de Mme N’Diaye Ramatoulaye Diallo, ministre de la Culture, de l’Artisanat et du Tourisme, et présidente du Conseil d’Administration, ont revu le budget 2016 du CICB à la hausse avec une variation de 39 ,16% par rapport à l’année écoulée, repartie entre 302 626 000 FCFA en contributions de l’Etat, soit 0,71% , 845 368 995 FCFA en ressources propres, soit 13,66% et 1 milliard FCFA en investissement, soit 100,26%.
Des prévisions audacieuses dans la perspective de l’organisation du 27e sommet Afrique-France prévu en janvier 2017 et dont les travaux se tiendront au CICB.
Pour Mme N’Diaye Ramatoulaye Diallo, il y a un devoir de réussite pour le CICB.
« C’est tout l’intérêt de la session budgétaire qui nous réunit », a-t-elle souligné avant d’inviter les administrateurs à une analyse minutieuse et constructive des documents soumis à leur appréciation afin que le CICB soit en mesure de relever les défis à lui confiés.
Quant au Directeur Général de l’établissement, Paul Ismaël Boro, il a rassuré la ministre et les administrateurs que le CICB sous sa direction va, de concert avec le comité syndical, relever les défis qui sont certes énormes, mais pas insurmontables.
D . KOURIBA
21ème Session du conseil d’Administration de la Cité des Enfants
La poursuite des travaux d’aménagement du parc d’attraction, un projet cher pour la directrice
La Cité des Enfants de Niamakoro a tenu la 21ème session ordinaire de son Conseil d’Administration le vendredi dernier avec comme points inscrits à l’ordre du jour, l’examen du rapport d’activités 2015, du programme d’activités et du budget 2016 pour une bonne amélioration de la gestion de la Cité. C’était sous la présidence de la ministre de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille, Sangaré Oumou BA en présence de la Directrice Générale de la cité, Mme Koumaré Amina Cissé.
Il ressort du rapport d’activités 2015 que la Cité des Enfants a pu exécuter son budget à 98,6% avec une augmentation des recettes grâce à l’apport des partenaires et de ses ressources propres.
Parmi les réalisations, l’on peut noter, entre autres, la poursuite des travaux d’aménagement du parc d’attraction, l’acquisition d’équipements et de matériels informatiques et bureautiques, le renforcement des capacités d’un certain nombre d’agents, la réalisation de 10 activités au titre de la participation et de la protection de l’enfant. Mais aussi, la création d’un cadre de concertation avec les partenaires et l’organisation de sessions d’échanges avec des pays amis comme le Maroc, la Tunisie, la France et les Etats-Unis pour l’amélioration du cadre de la Cité des Enfants.
D’entrée de jeu, la ministre de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille Sangaré Oumou Ba s’est réjouie de l’innovation majeure opérée l’année écoulée par la Cité des Enfants par la ténue de la 1ère édition du Salon de l’Enfant de Bamako, (S.E.BA 2015). Une première, selon elle, qu’au Mali, un Salon soit exclusivement dédié à l’enfant et regroupe 15.055 participants dont 10.964 enfants répartis entre 30 stands, 6 panels de discussion et 5 ateliers de formation.
La ministre Sangaré Oumou BA a rappelé que la Cité des Enfants est une structure conçue pour être un lieu d’évasion, de liberté, d’apprentissage, un espace attrayant, de conditionnement physique, moral et intellectuel où l’enfant, à travers les activités de son choix, participe à son éducation et à sa formation. Selon elle, les activités qui s’y déroulent sont des activités d’éveil, de découverte et de prise en charge par l’enfant de ses pouvoirs d’expression personnelle.
DK