Dans le cadre de la célébration de la Journée internationale de la femme, la Plateforme “Nous sommes l’avenir” a organisé ce week-end une conférence-débat sur l’autonomisation des femmes et le rôle des muso-ton dans le développement. C’était au centre secondaire d’état-civil de Yirimadio.
Par cette célébration, la Plateforme “Nous sommes l’avenir” voulait magnifier les femmes en dressant un bilan des progrès réalisés en faveur de l’épanouissement et de l’émergence de la femme, de relever les insuffisances et d’appeler à des changements au niveau local.
Selon le président de la Plateforme, Zanga Konaté, la Journée internationale des femmes reste aujourd’hui d’une brûlante actualité, car “tant que l’égalité entre les hommes et les femmes ne sera pas une réalité, nous aurons besoin de la célébrer”.
“Cette conférence-débat offre l’occasion de se pencher sur leurs préoccupations quotidiennes et les multiples barrières qui entravent leur épanouissement et leur pleine participation au développement communautaire. Il s’agit, pour nous, de consolider les acquis et de développer, entre autres, les nouvelles stratégies des muso-ton pour la participation des femmes à leur émergence…” Et d’ajouter qu’elle est la seule tribune pour entendre la voix de la couche la plus fatiguée.
Le comité de développement du quartier a apprécié l’initiative à sa juste valeur. Selon son président, cette lutte pour la gent féminine s’inscrit en droite ligne des activités du CDQ, à travers le développement des initiatives socio-éducatives de base.
La participation des femmes est une alternative crédible pour aller vers le progrès. C’est aussi l’occasion de célébrer les actes de courage et de détermination accomplis par les femmes.
“On ne peut jamais atteindre les Objectifs de développement durable (ODD) sans la participation des femmes. Et les jeunes seront soutenus dans ce combat par les associations de développement communautaire”.
Bréhima Sogoba