L’eau est sans nul doute un élément vital essentiel, combien hautement précieux voire indispensable et incontournable dans la vie de l’homme. Cependant, avoir de l’eau potable chez soi est devenu en cette période de canicule un calvaire pour certains Bamakois. Sur la rive droite de la capitale, cette situation de pénurie d’eau n’épargne personne, riche ou pauvre.
On assiste de plus en plus à des coupures incessantes d’eau dans des quartiers situés en haute altitude comme ATT Bougou à Yirimadjo, Magnambougou-Projet, Faladiè, Banankabougou et Sogoniko, nous avons fait un tour dans les rues pour mieux comprendre ce problème récurrent.
Pour Abdramane Sidibé, un jeune étudiant vivant à Banankabougou, trouver de l’eau pour couvrir les besoins journaliers de sa famille est un véritable casse tête. « Nous pouvons passer parfois 2 ou 3 jours sans eau. Quand elle arrive, il faut être extrêmement vigilent pour en profiter car c’est généralement à des heures tardives qu’elle arrive dans la nuit à 1, 2 voire 3 heures du matin » a-t-il déploré. Selon une jeune fille rencontrée au niveau des 1008 logements, la situation de pénurie pose ici avec acuité. A l’en croire, le problème d’eau est devenu habituel chez eux car il l’assiste tous les ans. Pour faire face à la situation, son père à acheté des bidons de conserve d’eau. Donc, il prend son véhicule pour se rendre au château d’eau avec les bidons à quelque 800 m de chez eux pour s’approvisionner chaque matin avant d’aller à ses occupations. « Se laver deux fois par jour est devenu un luxe chez nous à ATT Bougou » a-t-elle expliqué avec une voix d’amertume.
De son côté, la direction générale de la Société Malienne de gestion de l’eau potable (SOMAGEP-SA) à travers son chargé à la communication, Abdoul Karim Koné, donne beaucoup plus de précision par rapport au phénomène qui se situe au centre de tous les débats de l’heure sein des populations des quartiers concernés. Pour lui, ce problème n’est pas nouveau et il s’explique par le fait que certains endroits sont plus favorisés que d’autres en matière de distribution de l’eau. Il s’agit comme par exemple d’une part les avantages pour les endroits qui se situent dans le bas font par rapport aux zones situées en haute altitude.
Et d’autres parts, par le fait que les stations de réserve d’eau marchent avec l’électricité. « Malheureusement, vous constatez des coupures d’électricité actuellement c’est pourquoi les réservoirs d’eau sont souvent mis à vise » a-t-il soutenu avant d’ajouter que la demande dépasse l’offre. Pour le cas spécifique de ATT Bougou, La Société Malienne de gestion de l’eau potable consciente de cette situation procède tous les jours une opération citerne pour l’approvisionnement des populations au niveau Commissariat de police et au niveau de la grande mosquée du quartier. « J’espère que les projets de stations compacts construits à Missabougou seront bientôt opérationnels. Cela permettra de prendre en charge une grande majorité des populations voire remédier définitivement le problème de pénurie d’eau » a-t-il conclu.
Moussa Dagnoko
M. Saada, on dirait k vs êtes à Bko rien que du n’importe quoi. Ils pensent que c’è ojourd8 k les quartiers st passé en altitude!!! Sachez qu’à Koulouba il ya l’eau alors ki est en altitude???? Voilà 1 mois d’aucune goutte ne sort des robinets et c’est uniquement cette année qu’on voit ça; dites ns pourquoi!!!!
Balivernes. rien que des discours, du verbiage stéril.
Même aavant les coupures ces zones n’ont jamais eu l’eau à souhait.Actuellement, ce n’est pas trois jours que les braves gens n’ont pas de l’eau mais peuvent faire deux mois sans voir une seule goutte d’eau jusqu’à 3 heures du Matin. Cette situation s’est vue généralisée depuis qu’o aoctroyé la gestion de l’eau à cette société qui n’a aucun souci du service public.
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