Vols des bétails : La FEBEVIM s’indigne

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Les membres de la Fédération Nationale Groupement Inter Professionnels de la Filière Bétail, Viande au Mali (FEBEVIM) ont animé une conférence de presse le 19 novembre 2012, à la Maison de la presse.  Animé par René Alphonse, président de la FEBEVIM, cet échange avec les hommes et femmes des médias a porté sur les vols de leur bétail. 

L’objectif est de contribuer à la sécurisation du secteur, à l’amélioration des revenus des producteurs et des marchands de bétail à travers la sauvegarde des moyens de production du secteur élevage pastoralisme.

Selon le président de la FEBEVIM, René Alphonse, les vols de bétail sont devenus plus fréquents, accentués et violents, entraînant ainsi que la détérioration progressive des moyens d’existence des populations agro-pastorales et les revenus monétaires en l’occurrence.

Il a ajouté que cette récurrence de vol augmente de manière significative, ainsi que le niveau de vulnérabilité des éleveurs à la pauvreté, à l’insécurité alimentaire, pour les hommes et les animaux et aux paramètres nutritionnels pour les couches juvéniles.

A l’en croire, au Mali, l’élevage occupe la troisième place après l’or, le coton, et rapporte environ 246 millions de FCFA de recettes d’exportation.  L’économie du Mali, poursuit-il, reste dominée par la prépondérance du secteur agro-pastoral qui participe à la formation du PIB à hauteur de 43%. En effet, il occupe près de 90% de la population rurale et assure l’essentiel des revenus à près de 80% de la population.

La sous-section de l’élevage joue un rôle important, étant donné qu’elle contribue,  à elle seule, à prés 12% au PIB et à environ 30% à la production du secteur rural. Face à cette situation le bureau de la FEBEVIM suggère la nécessité de la mise en place d’un environnement politique efficace au regard du contexte national et local pour faire face aux vols des bétails et surtout, lutter contre l’impunité.

Pour conclure, le président dira que les différents acteurs de cette filière ont un véritable besoin d’assainissement du secteur au Mali.

LASSANA

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