L’objectif de la rencontre était de mobiliser tous les ressortissants des deux cercles résident à Bamako et à l’extérieur du Mali afin qu’ils viennent en aide aux populations éprouvées. Il s’agissait aussi de solliciter le soutien et l’appui des autorités pour trouver des voies et moyens aux difficultés auxquelles les deux cercles sont confrontés. Car, au dire de l’ADCDN depuis quelque temps, l’insécurité est de retour dans le sahel occidental, selon elle, la rébellion dans le nord du pays y est pour quelque chose. Au constat de cette situation, les populations de ces deux cercles ont initié une rencontre intercommunautaire, le 12 du mois passé dans l’un des cercles de Diéma au cours de laquelle, elles ont expliqué leur dépassement par le phénomène dont le vol de bétail qui s’est généralisé dans tous les villages, de même que les braquages fréquents causant souvent mort d’homme. Ainsi, cette précarité est devenue le lot quotidien de ces populations. Elle a été l’une des raisons à amener certaines communautés a envisagé des initiatives d’auto-défense qui a provoqué l’instauration d’une tension sociale dont les conséquences sont imprévisibles. C’est dans ce contexte virulent qu’intervient cette assemblée qui vise à restaurer la sécurité dans la contrée et créer un climat de confiance, gage de la paix et de la cohésion sociale. A l’entame de ses propos, le Président de l’Association, Mamadou Lâh dit Tiolo, a expliqué les difficultés auxquelles ils sont confrontés. Selon lui, les éleveurs sont victimes de vols par des individus mal intentionnés qui ne craignent nullement des conséquences de leurs actes. « Ils volent nos bétails pour ensuite les vendre dans les grandes villes ou hors de nos frontières. Nous n’en pouvons plus de cette situation », s’est-il plaint. Nous demandons le soutien des autorités car nous sommes vraiment fatigués, a déclaré le Président Mamadou Lâh. Par ailleurs, Le Président de la commission d’organisation de cette assemblée, Djibril Barry est revenu sur la situation économique et sécuritaire dans les deux cercles qui vivent essentiellement de l’agriculture et de l’élevage. Il dira que l’élevage reste vulnérable aux conditions climatiques précaires du sahel et qu’il souffre aussi de pénurie alimentaire et d’eau. Il a souligné que la décentralisation à crée des soucis à cause de sa mauvaise interprétation par les acteurs. Pour lui, ces soucis sont entre autres : le payement abusif des taxes, l’abstraction des pistes de transhumance, l’occupation et la confrontation entre les jeunes bergers et la brigade dite de protection de l’environnement des villages qui se solde souvent par des morts d’homme. Plusieurs intervenants sont intervenus à cette assemblée pour expliquer la nécessite de trouver une solution pérenne à cette situation.
Ousmane Baba Dramé
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