Je ne parlerai pas longuement. Mais, je vais commencer par revenir sur une parole que j’ai déjà dite. Ce que vous entendez du petit hérisson est sorti de la bouche du grand hérisson. Beaucoup de paroles ont été dites sur lesquelles je ne ferai pas de longs détails. Mais je vous parlerai de cette question de loi en cours et de la situation dans laquelle se trouve le pays aujourd’hui. Il est vrai que le pays est dans plusieurs situations difficiles. Il est vrai que IBK est venu trouver des situations difficiles, ça c’est la vérité. Mais, quel est le sens de ce mais ? Aujourd’hui, l’enthousiasme avec lequel les maliens se sont levés et le niveau auquel ils ont placé leur espérance en lui, si les choses se détériorent, ce n’est pas la faute des maliens, c’est lui le fautif. Il est difficile de le dire, mais il faut avoir le courage de le dire. Les maliens n’ont pas hésité dans leur choix, non !
Dans certaines choses, il y a des vérités historiques qu’il faut rétablir. Pour beaucoup de gens, Sabati 2012 est un regroupement créé par Dicko qui le met sous ses aisselles pour aider IBK à monter au Pouvoir. Dicko aurait tout préparé et parlé à IBK avant d’ordonner à Sabati de le soutenir. Non ! ça n’a jamais été le cas.
( Bilahi Tahalahi wa Allah hi ), a ainsi hautement parlé au micro, Elhadji Mahmoud Dicko, en jurant dans la langue arabe, devant Dieu et le public, pour préciser qu’il n’a ni fondé Sabati ni l’inviter à supporter le candidat IBK, avant d’expliciter les faits.
J’ai entendu parler de Sabati bien après sa création sans savoir de quel regroupement il s’agissait. Ils ont décidé librement de se donner ce nom Sabati sans que je ne le sache. Ils m’ont, par la suite, informé de certains de leurs activités. Ce sont eux qui ont décidé de rencontrer IBK entre 23 hrs et 01 hrs du matin. Je n’étais pas à leur rencontre. Ils l’ont fait par conviction. Comme plusieurs maliens ont fait leur choix par conviction en se référant à ses comportements passés. Les maliens ont fait leur devoir. Si les choses ne sont pas bonnes…il y a beaucoup de paramètres à cela. Mais, il reste mon ami. Cette amitié est une vérité. Je l’assume. Je l’assume. Il est mon ami, je ne dirai pas qu’il n’est pas mon ami. On s’est fait mutuellement confiance. J’ai eu confiance en lui comme des milliers de maliens. Je l’assume. Au Mali, qui n’est pas ami de qui ?, qui n’est pas ami de qui ? Le fait qu’il soit mon ami ne m’empêche pas de lui dire la vérité. Celui qu’il a remplacé était mon ami et aussi mon parent. Cela ne m’a pas empêché non plus de dire la vérité à celui là aussi. Il était mon frère Amadou. Oui, il est un parent. Je ne me dérobe pas parce qu’il est en exil aujourd’hui, non. Oui IBK est mon ami mais je ne peux pas le tenir et lâcher mon pays. Non ! Je ne le tiendrai pas non plus et abandonner ma religion. Non ! Jamais je ne ferai cela. Que tout le monde soit convaincu de cela. Mais les choses sont à un niveau qui nécessite de bonnes analyses basées sur de bonnes réflexions. Je me rappelle, lors d’une rencontre avec lui, il y avait, Chérif Ousmane Madani Haidara, Ag Erlaf, le pasteur, mon seigneur et d’autres membres de la société civile. Je lui ai dit : Donne la parole aux gens pour que vous échangiez avant que les autres ne se donnent eux-mêmes la parole. Si les gens prennent la parole d’eux-mêmes, ce n’est pas une bonne chose. Je lui ai dit. Et j’ai répété. Ce qui est en cours depuis hier, n’est pas bon. Si cette salle avait une bouche, elle allait témoigner mes propos. En 2012, nous avons rassemblé toutes les forces vives à la même tribune ici. Après je suis allé à Koulouba pour parler à Amadou, les yeux dans les yeux. Ce que tes proches et ton service de sécurité ne te diront pas, moi je vais te le faire savoir. Si tu crois que le pays est stable, saches que ce pays est déjà penché, il est en train de tomber. Il faut que tu te mettes debout à temps.
Quand ces jeunes de Sabati 2012 me parlaient d’élections, je leur disais n’avoir vu à l’horizon aucune possibilité d’élections en 2012. Je ne le disais pas parce je suis devin, non. Mais mes observations et remarques me montraient des signes qui m’amenaient à une conclusion de non élection en 2012.
Encore une fois, il y a des signes. Actuellement, le pays est dans un état très difficile. Personne n’a intérêt que ça continue comme ça. Il faut que des gens soient regroupés pour qu’on réfléchisse ensemble en se disant la vérité, main en main. On doit ensemble choisir de bons chemins en remettant le pays sur les pieds pour qu’il ne tombe pas. Cela est une obligation pour nous tous. Ce que la minusma nous a fait, nous nous sommes préoccupés de cela depuis lors de la période de présentation de vœux. Nous avons dit dans notre message que nous subissons trop de peines parce que nous avons perdu la guerre. Quant on rabaisse et délabre son pays jusqu’ à ce que n’importe qui dans le monde se mêle de nos affaires, on perd le contrôle d’un tel pays. Avec Moussa Bah, nous avons été parmi les premiers qui sont partis à Kidal pour faire une bonne évaluation de la réalité de la situation qui prévaut afin d’y trouver une solution idoine à la crise. Ces déplacements très risqués pour nous ont été mal interprétés en nous traitant de malfaiteurs de tout acabit. C’est aussi la triste réalité du pays.
En pleine période de crise, c’est nous qui sommes allés négocier avec les rebelles en armes pour obtenir la libération de 160 militaires maliens prisonniers de guerre. Nous avons ainsi sauvé leurs vies en les transportant jusqu’à Bamako. Nous n’avons pas reçu de nos autorités même une simple lettre de remerciement. Au contraire nous avons été considérés complices des groupes armés.
Selon certains, nous avons pu les libérer parce que nous avons contribué à leur emprisonnement. Autrement dit en langue bambara que « Bolo moun yé shi don moola o kélen dé ba boo moola ». Comment un tel pays peut se libérer ? Un pays ne se construit pas par de telles mesquineries. Le pays ne se construit pas ainsi. Pas du tout. Le pays est plus sérieux que tout ça. Alors que la France n’hésite pas à déployer de grands moyens matériels et humains pour libérer un seul de ses citoyens.
Une bonne partie de notre pays nous a été arrachée. Au lieu de chercher à récupérer cette région assiégée on veut nous divertir par le vote d’une loi genre. Genre, c’est quoi ça encore. Non, arrêter tout ça. Qui a empêché qui d’augmenter le nombre de femmes dans sa structure. Si un parti veut que tous ses représentants aux postes électifs soient des femmes, qui va s’opposer à cela ? Mais pourquoi imposer untel choix à tout le peuple ? On n’a pas besoin d’une loi pour ça. Sauf s’il s’agit de trouver un prétexte justificatif pour obtenir des aides financières. Il faut qu’on dise la vérité aux maliens. La liberté tout comme la dignité a un prix. On ne peut pas construire un pays en continuant d’espérer sur les aides financières des autres pays. Jamana tè joo ten ! A la moindre des choses on pleurniche en déplorant que les pays ou les institutions qui devaient nous aider n’ont rien donné d’abord. Ceux qui donnent sont-ils Dieu ? Je ne crois pas.
Nous savons que le comportement de la minusma à Gao est difficile à accepter. Mais j’ai dit quelque chose qui convient bien à notre actuelle situation. Quand on a sa main dans la bouche de quelqu’un, on ne doit pas l’insulter. Si on est intelligent. On doit parvenir à retirer sa main pour ensuite insulter. Nous avons aujourd’hui notre main dans leur bouche. Notre problème est que nous avons reçu une démocratie en vrac qu’on s’est mis à avaler goulument. Dans ce cas le désordre est total. Il n’ y a plus de personnalité dans le pays. Pas de gentille personne. Pas de vieille personne. Pas de dirigeants. Des partis politiques dominent la presse. Chacun tape sur celui qu’on veut comme on veut. Si la tête de quelqu’un ne te plait pas, tu descends sur lui à tout moment. Ce pays devient sans référence ni repère. Il n’y a plus de personne à cause de qui on arrête les excès. C’est une telle démocratie que nous utilisons. Une démocratie remède que nous prenons mal. Car, on doit prendre nos médicaments à des intervalles et moments différents. Nous, nous avalons tous nos médicaments d’un seul coup. Ainsi, au lieu d’être guéri on devient davantage malade.
La refondation est possible avec Ibrahim Boubacar Keita. Nous l’avons pensé et nous croyons en cela. Nous avons encore espoir qu’il peut se ressaisir. Le peuple est là. Mais ce qui a été fait compte peu de bonnes choses. Oui, il faut avoir le courage de le dire. Resserrons nos rangs et disons-nous la vérité pour construire notre pays. Nous devons mettre fin à la complaisance dans notre pays. Ayons souvent une pensée pour nos parents qui sont dans le nord. Faisons en sorte qu’on se fâche sans se gonfler. On peut se fâcher sans perdre la maitrise de soi. Mais quand on se gonfle, on perd le contrôle. Evitons la violence. La violence est l’arme des faibles.
Je dis merci aux jeunes de Sabati pour leur bon travail et leur courage de dire la vérité.
Ce que je dis à mon ami IBK, qui est le responsable, c’est d’ouvrir ses oreilles pour entendre les messages de ses compatriotes. Qu’il comprenne qu’il n’est jamais trop tard pour bien faire. Ce sont les maliens qui l’ont choisi c’est vrai. Mais il doit se demander s’il est encore avec les maliens. Cette question, il doit se la poser tous les matins. Il doit vérifier toujours si ceux qui l’on choisi ont encore confiance en lui. Il doit travailler dans ce sens pour que cette confiance soit restaurée et reste. Que Dieu fasse avancer le pays. Avant que les gens aillent à Alger pour les discussions, il est préférable que d’autres rencontres de ce genre se tiennent. Le gouvernement doit organiser un forum pour que les citoyens adhèrent à ce futur accord. Sans l’adhésion du peuple il n’y aura pas d’accord.
Je vous remercie tous.
Transcrit en français par Lacine Diawara, journal Option
merci DICKO DIEUX vous a temoigné maintement que vous n avez rien avoir avec la rebellion on a compris aussi que la france etait complice de cela il voulait creé une polemique entre HAIDARA et la communaute sounithe .Exemple frappant HOLLAND a donné une medaille a HAIDARA ce dernier a jetté un propos contre les sounithes heureussement certaine l on compris si non bamako serai comme de CENTRAFRIQUE en ce moment la FRANCE vienne mettre leur base principal a KATI
CETTE MANIPULATION QUOTIDIENNE EST UNE ÉMANATION DES POLITIQUES AFIN DE PRÉPARER LE PEUPLE CONTRE IBK A L’ÉCHÉANCE A VENIR
Que l’on soit musulman, chrétiens, animiste au athée, il faut avoir le courage de dire la vérité, il faut être réaliste. Mohamed Dicko est réaliste et il dit la vérité, ce discours est un monument et seuls les vrais fils de ce pays, ceux-là qui l’aiment comprennent le sens. Merci de faire votre devoir, cher frère…
nous sommes fière de vs DICKO car tu n’es pas quelqu’un qui se laisse a la merci de l’argent ou de n’importe quoi QU’ALLAH vs assiste Amine.
Mon cher, je ne suis pas de ton avis. Créer un parti musulman ne nous mène qu’à des problèmes. Je comprends pourquoi tu le dis, mais saches que les leaders religieux peuvent bien émettre leurs idées de construction de la nation au sein d’autres partis et parvenir à convaincre le bien fondé de celles-ci. Mais un parti fondé sur une base religieux est dangereux. Dieu merci, je suis musulman et je crois que ma religion est tellement importante qu’elle doit se mettre au dessus de ces considérations. Par les pratiques religieuses on vise à garantir un au-delà paisible. Alors participer dans des complicités politiques c’est salir son âme et perdre la pureté recherchée auprès de Allah Soubahana Talla.
il ya pas deux au mali comme Dicko que Dieu vous protège.Au nom du prophète (PSL) nous allons redresser ce beau pays d’islam.La jalousie des gens ne rien devant Dieu.Alors Dicko mon père, Dicko mon compagnon de lutte pour la cause islamique, Dicko, Dicko QUE DIEU vous protège inchallahou
la meilleure solution c’est de créer un parti politique musulman. qui défend allah et les causes se l’islam . Le mali depuis 1960 ne fait que souffrir. Les maliens ont la qualité de vie la plus mauvaise de l’univers . je suis sûre que si les vrais musulmans de coeur et de caractère prenne le pouvoir la situation va changer car celui qui craint allah craint le droit des autres wa salam a
Il y a un problème de leadership qui pousse certains à dire du n’importe quoi.
Qui n’est pas religieux au mali?
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