Au ministère de la Cohésion sociale, de la Paix et de la Réconciliation nationale (MCSPRN), l’année 2018 a été celle des grands chantiers en faveur de la paix. C’est ce qui ressort de la traditionnelle présentation des vœux entre le ministre et ses collaborateurs.
La mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation nationale, la signature du pacte pour la paix, la création et l’installation de la mission et les équipes d’appui à la réconciliation nationale, l’organisation des rencontres Communautaires dans le Centre et le Nord du pays, constituent des actions fortes qui ont marqué le département de la paix.
Profitant de la présentation de vœux, le porte-parole du personnel, Bassidi Coulibaly a passé en revue l’année écoulée et annoncé les actions à venir en 2019.
En grand nombre, mercredi 3 janvier 2019, les travailleurs et le ministre de tutelle ont parlé comme en famille. “Depuis votre arrivé à la tête de ce département, une nouvelle impulsion est donnée à la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation. D’abord, en réunissant autour de vous les représentants des différents départements ministériels concernés, les mouvements signataires de l’Accord, en vue de donner un visage à sa mise en œuvre”, a fait remarquer Bassidi Coulibaly. Selon lui, dans le cadre de la recherche de la paix, la signature du pacte pour la paix marque la détermination du ministre Lassine Bouaré et du gouvernement à œuvrer à la mise en œuvre de l’Accord de paix dans notre pays.
Le département sous l’impulsion de son chef, Lassine Bouaré, explique le porte-parole, des actions louables ont été menées, notamment, le lancement du DDR accéléré à Gao et le voyage d’étude mené en Chine. Depuis son arrivée, reconnait M. Coulibaly, des actions prioritaires ont été initiées par le ministre Bouaré via les ministères de la défense et de la sécurité en matière de protection et de la sécurité des populations.
Le porte-parole a relevé également les actions de la commission vérité, justice et réconciliation (CVJR) dans le domaine de la réconciliation nationale, en particulier, l’audition des victimes et l’occupation du terrain en passant par l’organisation de la conférence d’entente nationale qui entre tous dans le cadre de la recherche de la paix.
Pour sa part et en guise de réponses, le ministre Bouaré a adressé ses meilleurs vœux de nouvel an à tous. “C’est une équipe qui gagne”, a-t-il lancé, avant d’expliquer succinctement l’Accord pour la paix et la réconciliation. Selon lui, le premier pilier de l’accord, concerne les questions politiques et institutionnelles qui engendrent la révision de la constitution et les questions de gouvernance par la décentralisation. Les questions de défense et de sécurité constituent le deuxième pilier de l’Accord qui passe par la gestion des hommes en arme à travers le DDR pour reconstituer l’Armée.
A l’en croire, le troisième pilier de l’Accord est basé sur les questions de développement, notamment les services sociaux de base et équipement qui permettront d’arriver à réduire les conflits communautaires.
Pour arriver à la mise en œuvre de l’Accord, le ministre est convaincu qu’il faut impérativement la réalisation d’actions prioritaires.
A.M.C.