« La débauche, disait Gustave Flaubert, est la cause de toutes les maladies des célibataires ». Le célibat permet évidemment à quelques rustres de se lancer dans la prostitution déguisée et de polluer l’environnement social.
Ce phénomène social déstabilise les relations au sein de la société. En fait, la prolifération du célibat ne veut pas dire que les gens vivent seuls. Au contraire, beaucoup de couples vivent sans pour autant être en relation de mariage. Cet état de fait crée un désordre des familles, augmente le nombre d’enfants naturels et menace ainsi la paix sociale. En outre, le célibat est souvent synonyme de la multiplication des partenaires sexuels. Chose qui augmente considérablement la probabilité de contamination par une maladie ou infection sexuellement transmissible, même en utilisant différents moyens de contraception. Certes, le célibat offre la liberté totale, aussi est-il indispensable de rappeler que l’homme est par nature sociable et donc besoin de se regrouper pour pouvoir vivre en stabilité et garantir la pérennité de l’espèce humaine sans pour autant laisser des dégâts tels les enfants naturels.
Il y a le célibat subi sous lequel ploient de gens désireux de vivre en couple mais contraints par certains facteurs de ne concevoir aucun projet de mariage. Ceux qui ont des comportements à risque (la toxicomanie, l’alcoolisme) sont frappés du mal de vivre de l’isolement et de la dépression. Les Hommes en échec social sont parfois condamnés à porter cette croix. Vient le célibat de transition qui est aussi subi. Les séquelles de la déception amoureuse peuvent provoquer d’énormes bouleversements psychologiques chez l’homme ou la femme. Quand le célibat devient une vocation, un projet de vie, il remplit le vase de nos inquiétudes. Comment des hommes normaux peuvent décréter par une simple phobie du mariage de vivre en solo ? Les plus endurcis évoquent la peur de mariage compliqué ou celle de relations tumultueuses. Il est difficile avec ces arguments d’être un célibataire sérieux car le prétexte est tout trouvé pour le libertinage, la vie licencieuse. Les femmes en âge de se marier et qui trempent délibérément dans le célibat s’exposent à la foudre des préjugés. On sait aussi le regard que porte la société sur l’homme adulte qui végète dans le célibat. On lui prête la stérilité, l’impuissance ou un mal incurable.
Pour les filles ou femmes, les soirées se passent désormais devant la télé, ou à discuter sur la terrasse en compagnie de maman et les fins de semaines vous paraissent de plus en plus longues malgré vos auteurs et acteurs préférés, malgré les anecdotes de maman. La compagnie des enfants de vos frères et sœurs, que vous aimez beaucoup, vous font ressentir encore plus votre solitude. A votre âge, vous ne devriez plus être là, à garder vos neveux et partager vos soirées avec votre mère mais être chez vous, dans votre foyer, entouré de vos propres enfants et de votre époux ! Au lieu de cela, vous êtes encore chez Papa/Maman et peut-être même à partager le lit de cette tendre femme, vue qu’en Afrique, on oublie souvent de prévoir une chambre pour la fille, étant donné qu’elle est appelée à partir… Ou encore, vous jouez les parasites chez un grand frère car les vôtres ne veulent surtout pas vous laisser aller louer une maison ! Que diraient les voisins !
G.D.