En ce moment dans la capitale malienne surtout dans les quartiers périphériques, on voit les jeunes filles, garçons, femmes, hommes et même les enfants travaillés dans des dépôts d’ordures. Et ce, tout en omettant les dangers qui peuvent provenir de ces déchets.
De nos jours, ramasser sur des montagnes d’ordures, dans les poubelles est devenu l’occupation majeur de plus d’un malien. Il suffit que les camions bennes qui transportent les ordures viennent se décharger, pour voir une ruée des enfants, hommes et femmes vers ces endroits. Ils n’hésitent pas à plonger la main dans les aliments décomposés, tirer des immondices des objets tranchants contaminés et des saletés, bref tout ce qui peut être vendu. Inconscients du danger, ils s’exposent à toute sorte de problèmes. Etant donné que presque toutes les maladies proviennent de ces saletés.
Selon une habitante de Niamakoro, Aminata Diarra en 2013 une fille de 16 ans a perdu la vie devant leurs yeux dans ces tas d’ordures. « Lorsque le conducteur du camion a déversé les ordures, les enfants ont commencé à ramasser ce qui les intéresse. La jeune fille était tellement concentrée sur les ordures qu’elle a oublié le camion, avant de se glisser sous ses pneus. Le conducteur, en essayant de prendre le chemin de retour, ignorait la présence de la fille sous les pneus. Il a continué à avancer et le véhicule a écrasé la tête de la petite sur le champ » raconte-t-elle.
En dehors des risques de ce genre, il y a aussi et surtout le risque de contamination des maladies endémiques et épidémiques dont ces gens sont exposés. La saleté amène le paludisme, la diarrhée, la fièvre typhoïde et même le SIDA, car à force de fouiller les déchets on peut se trancher par un objet déjà contaminé.
C’est pourquoi les autorités, la population de Bamako et partout au Mali doivent prendre des mesures pour sensibiliser ces gens sur les dangers auxquels ils sont exposés.
C’est bien de travailler pour gagner sa vie, mais il est déconseillé de perdre sa vie en voulant se faire fortune. Surtout dans des saletés produisent par d’autres.
Fily Sissoko
