Visite du ministre Touré au Groupement Professionnel des Agences de Communication(GPAC) : Les jalons d’un véritable partenariat gagnant-gagnant!

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A pied d’œuvre depuis sa nomination, le nouveau locataire du département de l’Economie Numérique et de la Communication, Arouna Modibo Touré a entrepris une série de prise de contact avec les structures et organisations partenaires de son ministère. C’est dans cette optique, qu’il s’est rendu dans la matinée du mardi 25 juillet 2017 au siège du Groupement Professionnel des Agences de Communication(GPAC) afin de s’imprégner et d’échanger avec eux, sur les préoccupations qui sont les leurs. Pour l’occasion, il fut accueilli par le duo-managérial du GPAC : Amadou Moustapha Diop (président) et Sidi Dagnoko( secrétaire général).

Dès son arrivée à l’entrée de l’Agence DFA-Communication, le ministre Arouna Modibo Touré fut accueilli avec enthousiasme par tout le staff du GPAC, avec, à leur tête Amadou Moustapha Diop. Après les salutations d’usage, le ministre et sa délégation furent conduits dans la salle de réunion pour une entrevue empreinte de convivialité.

La rencontre proprement dite a porté sur un échange de points de vues par rapport à  l’effectivité de la loi sur le régime de la publicité au Mali, la revitalisation du cadre de concertation permanente entre le département et le Groupement professionnel des agences de communication avec en toile de fond le cadre de rapport entre le GPAC et les structures de communication de l’Etat.

Dans son mot de bienvenue, Amadou Moustapha Diop, dira que le cadre de concertation entre le GPAC et le MENUC a été revitalisé depuis l’arrivé d’Arouna Modibo Touré à la tête du département de la Communication. Se réjouissant de la relecture de la loi 82-63/AN-RM du 18 janvier 1983 qui avait montré ses limites, il se dira satisfait de la dotation du secteur d’un cadre juridique assaini.

A sa suite, son secrétaire général, Sidi Dagnogo après avoir présenté brièvement le GPAC, mettra l’accent sur sa place dans la création d’emplois au Mali. Un groupement composé d’une soixantaine d’Agences de communication évoluant dans le domaine de la publicité, de l’édition et de l’événementiel, ayant à son actif des milliers d’emplois crées à travers le Mali. L’occasion pour Sidi Dagnogo de préciser qu’une quarantaine de corps de métiers sont aujourd’hui liés à ce secteur. Dans cette dynamique, il rappellera que ce secteur se situe à plus d’une vingtaine de milliards de FCFA en termes de mobilisation financière annuelle. Selon lui, sa croissance moyenne est de 10 à 15% par an.

Soutenant que le secteur peut jouer un rôle prépondérant dans le développement du pays s’il est bien organisé, Sidi Dagnoko, tout comme son président se réjouira de la relecture de la loi sur le régime de la publicité.

« Le GPAC est constitué d’entreprises et cela veut dire qu’il y a des emplois, des impôts à payer, la rentabilité économique à gérer et autres » a-t-il déclaré. Avant d’ajouter que tous ces aspects étaient mis en danger par le grand désordre et la grande désorganisation qui caractérisaient le secteur avant l’adoption de la loi. C’est pourquoi il exhortera le ministre Touré à prendre des dispositions pour l’élaboration d’un décret d’application de la loi afin de la rendre effective.

En retour, le ministre Touré rassurera les responsables du GPAC pour la mise en œuvre effective de cette loi qui d’ailleurs a été déjà promulguée. « Nous avons lancé le processus de mise en place d’une commission pluridisciplinaire pour l’élaboration de son décret d’application » a-t-il rassuré.

S’agissant des relations du GPAC  avec les autres structures de communication, notamment l’ORTM et L’AMAP, le ministre Touré a rassuré de sa disponibilité à gérer ces questions fondamentales. A ce propos, il dira que le cadre de concertation mis en place permettra de mieux recadrer les rapports entre les différentes parties prenantes du secteur. Comme la cerise sur le gâteau, le ministre Touré a promis d’accompagner les Agences de communication et de publicité dans la promotion de la référence nationale en matière de communication.

Par Moise Keïta

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