Après l’ex Ambassadeur de France Christian Rouyer et le Chargé d’affaires de l’Ambassade d’Inde, la Commune rurale de Ouéléssebougou vient de recevoir la visite d’un grand de la diplomatie dans notre pays. Il s’agit de l’Ambassadeur des Etats-Unis d’Amérique, Mme Mary Beth Leonard.
Première du genre, cette visite, a été rendue possible grâce à l’engagement de l’équipe communale dirigée par Niankoro dit Yeah Samaké. Elle avait pour objet de partager les œuvres réalisées dans le cadre de la coopération décentralisée entre les USA et la Commune rurale de Ouéléssebougou et d’évaluer en même temps les résultats de cette coopération.
Pour la circonstance, la mobilisation était au rendez-vous. Autorités politiques, administratives et chefs coutumiers, main dans la main, avaient décidé d’accorder un accueil chaleureux à l’hôte du jour sur la place publique de la ville, située près du marché. Après le protocole d’usage, qui a été suivi par des discours de bienvenue, dans lesquels tous les intervenants ont salué l’exemplarité de la coopération entre les Etats-Unis d’Amérique et le Mali en général et la Commune rurale de Ouéléssebougou en particulier, le chef de la diplomatie américaine dans notre pays a visité certaines installations dans le chef-lieu de la Commune, avant de se rendre à Férékoroba et Tinkélé, où Mary Beth Leonard s’est exprimée devant les populations.
Le choix de ces deux villages s’explique aisément quand on sait que la mairie de Ouéléssebougou est en chantier à Férékoroba pour la construction de 3 salles de classe, d’une direction et de toilettes, pour plusieurs millions de nos francs. S’agissant de Tinkélé, ce village constitue un maillon important dans le développement de la Commune, au regard de son poids démographique. La chance n’étant pas donnée à tout le monde de recevoir l’Ambassadeur des USA, le chef de village de Tinkélé a offert à son hôte un bélier, au nom de la légendaire hospitalité du Djitumu.
Prenant la parole à Tinkélé, le Maire Yeah Samaké a, au nom de ses mandants, remercié les USA pour les différents efforts qu’ils ne cessent de déployer en faveur de notre pays en général et de la Commune de Ouéléssebougou en particulier, avant d’appeler à une accentuation de cette coopération au niveau décentralisé.
Pour sa part, la diplomate américaine, en fin de visite, s’est déclaré impressionnée par les réalisations faites dans le cadre de cette coopération décentralisée. Mary Beth Leonard a invité les populations à la base à plus d’engagement pour faire entendre leur voix dans le développement de leur commune.
Le chef de la diplomatie américaine au Mali a aussi profité de cette visite pour insister sur l’importance de l’éducation et demander aux parents d’élèves de laisser les jeunes filles achever leurs études. «Je ne suis pas issue d’une famille de diplomates. C’est l’éducation qui m’a permis d’être la représentante du Président Barack Obama dans votre pays» a conclu Mme Leonard.
Yaya Samaké
Festival sur le Niger 2014
SE Mary Beth Leonard prône la réconciliation pour une paix durable
Sur le thème de la paix et de la réconciliation nationale, qui étaient au cœur de la 10ème édition du Festival sur le Niger, l’USAID / OTI a organisé une série de projections de films documentaires sur la mise en œuvre de son projet de promotion et d’encouragement des communautés dans le sens de leur pleine implication, par des discussions en leur sein et des compétitions théâtrales.
C’est pour magnifier ce travail que SE l’Ambassadeur des Etats Unis d’Amérique au Mali, Mme Mary Beth Leonard, s’est rendue à Ségou, le vendredi 7 février 2014, pour présider la dernière projection au Centre culturel Korè de Sébougou. Accueillie par le traditionnels Korè Dugaw, les membres de la JCI de Ségou et de nombreux jeunes enfants, Mme Leonard, après une courte visite du Musée du Centre, a prononcé un discours pour expliquer la contribution de son pays au processus de reconstruction du tissu social en cours.
«Nous savons que la réconciliation n’est pas un processus facile» a-t-elle dit, «ce processus de pardon et de réparation est lent et souvent douloureux, mais c’est quelque chose que l’on doit faire afin de tourner la page». C’était juste avant la diffusion du documentaire retraçant le voyage d’une troupe de théâtre le long du Niger, de Niafunké à Tombouctou.
Parlant de son séjour dans la Capitale des Balanzans, que le Directeur du Festival, Mamou Daffé, a qualifié de «grand honneur et surprise agréable», Mme Mary Beth Leonard s’est déclaré ravie car, dira-t-elle «l’année dernière à cette période, la possibilité de me trouver parmi vous pour célébrer la culture et le patrimoine maliens étaient inimaginable». L’occasion était donc idéale pour souligner «l’importance de se réunir pour célébrer, chose qui aide sûrement à la réconciliation».
Ramata Diaouré