Visite de Valérie Trierweiller, première dame de la France : Un geste de solidarité

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La compagne du président français Valérie Trierweiler était à Gao, le jeudi 16 mai sur invitation  de Mintou Doucouré, l’épouse du président de la République, Dioncounda Traoré. Avant de quitter Bamako, la 1ère dame de la France a animé un point de presse avec Mme Traoré Mintou Doucouré.

 

Valérie Trierweiler, compagne du président français François Hollande, le 16 mai 2013 à Gao  © AFP
Valérie Trierweiler, compagne du président français François Hollande, le 16 mai 2013 à Gao © AFP

 

L’objectif de cette rencontre était pour Valérie Trierweiller d’expliquer à la presse les raisons de sa présence au Mali et de réaffirmer son engagement pour soutenir madame Traoré Mintou Doucouré, épouse du chef de l’Etat dans ces actions d’assistance à la population du Nord.

 

Après avoir expliqué qu’elle était impatiente de redécouvrir le Mali pour une troisième fois, Valérie Trierweiller, s’est réjouit d’avoir pu apporter sa contribution au Mali en aidant les femmes et les enfants dans ces moments difficiles.

 

Ce geste, selon elle est gage de victoire pour une sortie de crise pour le Mali qui vient de traverser les moments les plus sombres de son histoire.  «C’est avec beaucoup de bonheur que je me suis rendu au Mali. C’est la troisième fois que je viens dans ce beau pays. Je suis venu en 2003 et 2007 en faisant un tour à Mopti et à Tombouctou. Mais cette fois-ci, je n’oublierais jamais. Car, ce que j’ai ressenti est énorme. Le Mali a besoin de beaucoup de choses en terme humanitaire. Je voulais attirer l’attention  sur ceux qui manquaient encore. Le but principal de ma visite est de rappeler que la France était là pour la libération et qu’elle sera toujours présente pour la reconstruction», a laissé entendre la première dame de France, Valérie Trierweiller.

 

Les préoccupations  des journalistes ont porté entre autres, sur les différents dons offerts par Valérie Trierweiller; la création d’une fondation humanitaire au nom de la première dame de France et la continuité du lien de partenariat entre les deux dames.

 

Quant  à l’épineuse question relative à l’adoption des enfants maliens par les étrangers, les deux premières dames ont sollicités le concours du Ministre de la promotion de la femme et de l’enfant, Aichata Alwata Sahi. Pour répondre à cette question, le Ministre à son tour indique  que : «pour le moment au Mali, aucune adoption de ce genre n’est possible. Les acteurs sont en conclave pour une relecture du code de la famille afin qu’une adoption au plan internationale soit possible».

 

Par ailleurs, il est important de retenir de cette visite de Valérie Trierweiller, que plus de 99 millions de nos francs de don ont été remis par les deux premières dames. Au Mali à noter que 325 millions sont disponibles pour les régions du nord afin de les aider dans le domaine de l’agriculture et de l’élevage.

 

La première dame de France a insisté sur le caractère humanitaire de cette visité de 48heures dans notre pays : «cette visite, que nous menons toutes les deux, Madame Traoré et moi. Nous voulons mettre l’accent sur ce qui se passe. Nous n’oublions pas vos souffrances. Nous n’oublions pas que 400 000 personnes ont été déplacées au Nord-Mali»

 

Durant son séjour dans notre pays, Valérie Trierweiller a effectué une série de visites de terrain avec la première dame du Mali au village Sos de Sanankoroba, à l’hôpital Gabriel Touré et à Gao les deux premières dames ont remis du don aux populations refugiées ou déplacées de retour au bercail. 250 tonnes de riz, 30 tonnes de lait et plus de 3 000 kits alimentaires et la somme de 5 000 000 Fcfa à la population

 

Valérie Trierweiller a été élevée au rang de citoyenne d’honneur de la ville de Bamako par la Mairie du District.

 

Ibrahim M. GUEYE

 

 

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