En fin de visite dans notre pays, la première Dame de la République française, Valérie Trierweiler, a animé le vendredi dernier une conférence de presse à la résidence ministérielle pour faire le bilan de son séjour du 15 au 17 mai 2013 dans notre pays. Elle était accompagnée par son homologue du Mali, Mme Traoré Mintou Doucouré. Les deux personnalités ont fait état des actions entreprises dans le cadre de l’humanitaire pour les régions du Nord et les déplacés de guerre. Mme Trierweiler a mis à la disposition des régions du Nord plus de 400 millions de F CFA pour y développer le l’agriculture et l’élevage.
En 6e région, Mme Trierweiler a remis au groupe scolaire de Sosokoïra et à l’hôpital de Gao des fournitures scolaires et des kits sanitaires d’une valeur de près 100 millions de F CFA et un appui conséquent de plus de plus de 400 millions F CFA pour soutenir les activités relatives à l’agriculture et à l’élevage.
Elle a promis qu’elle continuera d’apporter son aide au Mali à travers les ONG internationales qui sont sur place. Quant à Mme Traoré Mintou Doucouré, elle n’est pas restée en marge. A travers son ONG, Adap-Mali, elle a offert 250 tonnes de riz, 30 tonnes de lait, plus de 3000 kits alimentaires et un montant de 5 millions de F CFA.
En plus, elle a remis près de 3 millions de nos francs au même établissement de Sosokoïra qui a subi de lourdes pertes pendant l’occupation. C’est là que les table-bancs ont servi de bois de chauffage aux jihadistes. Il faut ajouter 1 million de F CFA à l’hôpital de Gao et des aides allouées aux notabilités de la ville et à la presse de Gao.
Il faut noter que Mme Trierweiler a été décoré par la mairie du district de Bamako “citoyenne d’honneur de la ville de Bamako”.
Ousmane Daou
Commentaires via Facebook :
M. Le Président et sa Dame voyagent, beaucoup, préoccupés des malheurs du monde. Ils font des visites, versent quelques larmes, font des dons, donnent des cours de démocratie, le tout avec l’argent du peuple. Ils reçoivent en récompense des décorations, des titres honorifiques venant d’autres pays mais pas de la France.En cette période de crise, pour offrir à sa Dame une vie royale digne de ce nom, M. Le Président est ingénieux dans la création des impôts et n’offre jamais de cadeau au peuple à qui il apprend à courber l’échine pour mieux supporter le poids des charges fiscales
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