Viols des populations, violences, embargo sur les armes : Le mutisme inexpliqué du COREN et de ses affidés

« L’avènement de la junte du CNRDRE au pouvoir le 22 mars dernier avait trois buts essentiels : restaurer l’autorité de l’état, la démocratie et libérer les régions occupées. Mais sans chercher à comprendre le CNRDRE et ses alliés (forces vives républicaines), les fossoyeurs de notre pays ont pris leurs bâtons de pèlerin pour arrêter la nouvelle machine que le CNRDRE et ses alliés voulaient mettre en place », explique Famara Camara, un vieux de 70 ans dans la banlieue de Bamako. Ainsi donc poursuit-il : « nous avons assisté à l’immixtion jusque là inexpliquée de la CEDEAO et de ses complices dans la gestion d’état du Mali quoi que coupé aux deux tiers ».

 

« Ainsi donc, le FDR sera crée renforcé par ses bras armés (cadres diplomates très actifs, intoxication à travers leurs médias) », poursuit notre interlocuteur. Pour ce ressortissant de Gao très indigné, il dira que : « C’est dans ce contexte que certains cadres véreux et non les moindres devant s’expliquer sur leur gestion dont ils sont soucieux, créèrent des mouvements et associations. Sans aucune morale, ni éthique, ont le culot de se mettre devant des caméras et autres micros pour parler au nom du Mali et surtout des populations des régions occupées pour demander assistance et aides. Mieux, cyniques qu’ils sont, font fi de la réalité de la situation militaire : armée sous équipée, moral bas de la troupe, des associations comme le COREN avec Malick Al Housseyne et autres, sans scrupule, ferment les yeux et refusent de dénoncer l’embargo de la CEDEAO sur les armes dans les ports d’Abidjan, Conakry et Dakar, et continuent de demander au gouvernement et à l’armée d’aller libérer les régions occupées. Mais continuent à divertir le peuple malien qui ne veut que la paix. C’est grave et inadmissible ! ».

Le COREN comme nous vous l’avons dit dans une de nos éditions, les populations, surtout de Gao, ne sont pas contentes de cette association qui continue à, plaider à leur nom et sans  aucun résultat probant.

Le même silence est valable chez nos politiques pour la plupart. En tout cas ceux qui prônent la démocratie au bout des lèvres sans pour autant accepter l’appliquer intégralement sont aujourd’hui indexés du doigt de vouloir mettre le feu au pays. En ce qui reste.

Ceci est vérifiable, il n y a que la presse ainsi des forces vives (les vraies : partis politiques, associations et mouvements…) qui jouent leur rôle pour dénoncer ce comportement qui viole les textes de la CEDEAO. N’en parlons pas du Gouvernement du Dr Cheick Modibo Diarra, victime d’une levée de boucliers alors que le 06 avril tous avaient juré respecté l’accord cadre ainsi que la Constitution du 25 février 1992 tout comme l’arrêt de la Cour Constitutionnelle du 10 avril 2012. « Ecoutez, ces marchands du mensonge et de l’intox n’accepteront pas car, ils n’ont aucun intérêt à ce que cet accord cadre soit appliqué puisqu’ils voient le pouvoir leur échapper», martèle un cadre d’un parti de la place.

Comme on le voit nous confie un chef religieux : « le COREN et bien d’autres associations et mouvements, partis politiques doivent savoir mettre le Mali est avant toute autre considération car, leur coup de Jarnac qui n’a aucune chance d’aboutir car le peuple malien a compris après vingt et un ans de bannissements et mensonges. Ils sont sur la mauvaise voie. Qu’ils se ressaisissent pendant qu’il est temps ! ».

Ardo

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