Violences faites aux femmes :rnWILDAF/Mali met un guide à la disposition de ses partenaires

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Dans le cadre du 25 novembre, décrété journée mondiale de lutte contre les violences faites aux femmes par les Nations Unies, le WILDAF/Mali a tenu à apporter une marque spécifique à l’édition de cette année, en élaborant des guides qu’il a distribués aux  partenaires concernés par cette lutte. La remise desdits documents a eu lieu au Mémorial Modibo Keita, le vendredi dernier, en prélude à la journée en question.

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Etaient donc présents à cette importante cérémonie, les représentants des différentes structures interpellées dans la lutte contre la violence faites aux femmes, à savoir les avocats, les magistrats, les policiers, les chefs traditionnels et autres syndicats. La cérémonie qui était placée sous la présidence de Mme Diop Sira Diop, président de la FAC/MR, a été des plus modestes. Elle a commencé par le discours de la présidente de WILDAF/Mali, Mme Sidibé Djénéba Diop, qui a été suivi de celui de la représentante de l’Aide de l’Eglise Norvégienne (AEN), pour se terminer par la remise des lots de guides aux différentes partenaires.

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Dans son discours, la présidente de WILDAF/Mali, Mme Sidibé Djénéba Diop, a fait savoir qu’à travers l’histoire, la violence contre les femmes a été tolérée, admise et soutenue dans toutes les sociétés où les femmes ont été considérées comme des êtres inférieurs et donc devant être sous le contrôle des hommes, que ceux-ci soient leur père, leur frère ou leur mari. Elle ajoutera qu’en Afrique, le statut inférieur des femmes a été davantage renforcé par le système patriarcal qui fait de l’homme la figure autoritaire à qui la femme et les enfants doivent être soumis. C’est pourquoi, a-t-elle poursuivi, elle, depuis sa création en 1992, le WILDAF/FEDDAF ( Women In Law and Development in Africa) a fait de la lutte contre les violences faites aux femmes une de ses quatre priorités. La représentante de l’Aide de l’Eglise Norvégienne, a, pour sa part, tiré la sonnette d’alarme face à la persistance du phénomène, malgré le vote par les Nations Unies en 1993, et son adoption par beaucoup de pays, de la déclaration de la violence sur les femmes, alors qu’il a même été demandé aux Etats membres de mettre en place des législations sanctionnant les violences exercées contre les femmes. C’est ainsi qu’au Ghana, une enquête datant de 1999 a révélé que 33% des femmes et des filles sont victimes de violence physique et de harcèlement sexuel ; 18% sont l’objet de viol. Au Togo, selon une enquête réalisée dans la capitale la même année, 40,90% de femmes reconnaissent avoir été battues au moins une fois par leurs partenaires, 24,5% des enquêtées ont été victimes de harcèlement sexuel et 16% ont fait l’objet d’un viol.

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Le document qui a été distribué aux différents partenaires comme les avocats, les médecins, le commissariat du 1er Arrondissement, l’Ordre des pharmaciens, le Syndicat Libre de la Magistrature, les chefs religieux et traditionnels, vise à renforcer les capacités des membres du réseau à répondre aux violences faites aux femmes ; à apprendre aux utilisateurs à reconnaître les formes et les manifestations des violences faites aux femmes et à informer les utilisateurs sur les dispositions légales en la matière.

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Abdoulaye Diakité

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Mauvais traitements infligés à la femme :

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La féminité : un bien précieux à préserver

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Le monde occidental se bat contre la misère sociale, notamment celle qui frappe les couches les plus vulnérables: les jeunes et les femmes. Ce faisant, des théoriciens au grand cour prônent l’intégration à marche forcée des femmes dans le monde du travail et des affaires, à tel point que nous ne reconnaissons plus nos chères moitiés, qui nous sont devenues totalement semblables ! Aider la femme jusqu’à faire disparaître sa féminité, n’est-ce pas confondre vitesse précipitation ?

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Le monde féminin

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Il y a des tâches qu conviennent mieux à la femme qu’à l’homme, du fait même des dispositions naturelles : c’est donc justice que de les maintenir. Tels sont les soins à accorder au bébé, comme l’allaitement, l’hygiène corporelle, l’observation minutieuse de son état physique et mental, toutes choses qui demandent un contact continu avec l’enfant. Or, les odeurs de la nourrice, c’est connu, sont très fortes. Il y a aussi le ménage, qui comporte la cuisine, le balayage, la lessive, la vaisselle, tâches confiées à la femme quand il n’ y a pas d’esclave (l’ancêtre de nos domestiques salariés), et qu’elle exécute sans répit du matin au soir et même la nuit, ne trouvant de répit que lorsque ses propres filles auront commencé à l’aider. Dans certaines régions d’Afrique, ce sont les femmes qui fournissent les légumes de la sauce, ce qui les contraint à entretenir un jardin potager. Or, depuis l’abolition de l’esclavage, ce sont elles les esclaves, à moins qu’elles ne se soient offert les services des esclaves modernes que sont les petites domestiques.

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S’il est vrai qu’il n’y a rien de plus beau qu’une femme servant un bon repas dans un couvert de valeur, il n’y a rien de plus laid qu’un gaillard musclé servant le thé dans un minuscule verre tenu entre deux doigts, au lieu de franchir le vestibule à grands pas, venant de la brousse, une biche sur l’épaule. Car mettre les habits à l’envers comme inverser les rôles, c’est une des sources de la laideur. Tout le problème est donc d’arracher la femme aux duretés de son monde sans mettre l’homme à sa place, ce qui reviendrait à déplacer le problème sans le résoudre, et à le déplacer mal !

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Des tâches masculines

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Voilà qu’on veut que les femmes deviennent soldates, gendarmes, policières, chauffeuses de taxi, afin qu’elles aient leur part propre des richesses nationales, et non seulement par le secours de la partie masculine de la famille : frère, mari ou même fils. Comme dirait l’autre, ce qu’elles gagnent vaut-il ce qu’elles perdent ? L’indépendance financière acquise peut-elle suffire à réparer les dommages infligés à la féminité ? Que vaut une femme qui sent le mazout, même si elle a de l’argent plein les poches ?

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Il y a plus de deux sexes !

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Suivre les Occidentaux dans les tortuosités de leur défense de la femme et de l’enfant est tout simplement dangereux. La reconnaissance de la sodomie comme acte sexuel normal, suivie de la reconnaissance du mariage sexuel fut, certainement, un coup dur pour la dignité du sexe faible, la femme (à n’en pas douter). Désormais, on parle de degrés de féminité ou de masculinité, donc de sexes intermédiaires. Quant à ceux qui, à ce sujet, douteraient que l’homme soit le maître et seigneur de la femme, qu’ils songent que…

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Ibrahima KOÏTA

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