De 1997 à nos jours, le ministère de la promotion de la femme essaie en sa manière de défendre la cause des femmes. Mais, il faut reconnaitre que la lutte n’a pas beaucoup porté fruit. Et cela, à cause du manque de sérieux et discernement des femmes leaders qui sont souvent au-devant de la scène. Sinon comment comprendre qu’au niveau du département de la promotion de la femme où la question est matérialisée par la création de la direction nationale de la femme, on continue de violer les droits fondamentaux de la femme sans que les auteurs ne s’inquiètent ?
Déjà que le Mali a ratifié tous les textes internationaux relatifs à la défense des droits de la femme, qu’est-ce que le ministère de la promotion de la femme, à travers ses services techniques, en collaboration avec les ministères de la justice et de la sécurité, attend pour créer une section des commissariats de police qui prenne en charge les violations des droits fondamentaux de la femme. Cela, pour recevoir les plaintes de violations spécifiques.
Toujours pour défendre les droits de la femme, le ministère doit collaborer avec les organisations de défense des droits de la femme, non pas pour présider leurs activités, mais de soutenir leurs projets au plus haut niveau de décision. Dans cette collaboration, pourquoi ne pas créer une section d’orientation des femmes au niveau de chaque tribunal ?
Dado Camara