Dans le cadre de la commémoration des 16 jours d’activisme contre les violences faites aux femmes et aux filles, la Plateforme des jeunes pour la promotion de la santé de la reproduction et de lutte contre les violences basées sur le genre (PJEP.SR-VBG), a organisé le samedi 26 novembre dernier, une caravane de sensibilisation qui a sillonné la ville en passant des messages de sensibilisation contre les VBG.
La cérémonie de départ de la caravane était présidée par Abdallah Yattara, représentant du maire de la Commune IV, en présence d’Oumou Bella Boré, représentante de l’ONU-Femmes au Mali, Assitan Lountandy Kéita, présidente de la Plateforme des jeunes pour la promotion de la santé de la reproduction et de lutte contre les violences basées sur le genre (PJEP.SR-VBG), ainsi que plusieurs membres de plusieurs associations de ladite plateforme.
C’est pour sensibiliser les populations de la ville de Bamako sur les violences faites aux femmes et aux filles que la (PJEP-VBG), a initié cette caravane de sensibilisation.
La présidente de la PJEP.SR-VBG a expliqué que la campagne des 16 jours d’activisme contre la violence basée sur le genre est un événement international qui démarre le 25 novembre de chaque année, date de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, et se termine le 10 décembre, qui marque la journée des droits de l’Homme, s’offre aux organisations humanitaires comme une opportunité pour sensibiliser et plaider en faveur de l’élimination des VBG. “Aujourd’hui, la violence à l’égard des femmes et des filles constitue l’une des violences des droits humains les plus répandues, les plus persistantes et les plus dévastatrices dans le monde. Elle demeure également l’une des moins signalées en raison de l’impunité, du silence, de la stigmatisation et du sentiment de honte qui l’entourent. La violence à l’égard des femmes s’entend comme englobant, sans y être limitée, les formes de violence physique, sexuelle et psychologique, telles que : la violence d’un partenaire intime, la violence sexuelle et le harcèlement, le trafic d’êtres humains, la mutilation génitale féminine et le mariage précoce” a-t-elle répertorié.
Pour sa part, la représentante de l’ONU-Femmes au Mali a félicité les membres pour leur engagement pour l’élimination des violences faites aux femmes et filles. “Cette campagne, menée par le secrétaire général des Nations unies et ONU-Femmes depuis 2008, vise à prévenir et à éliminer la violence à l’égard des femmes et des filles dans le monde, en appelant à une action mondiale pour accroître la sensibilisation et le soutien à cette question, et créer des opportunités de discussion sur les défis et des opportunités de discussion sur les défis et les solutions”, a-t-elle laissé entendre.
Le cortège des caravaniers a pris le départ au terrain Chaba à Lafiabougou dans la Commune IV du district de Bamako avant de continuer vers le Projet jeune de Sogoniko en passant par le pont Roi Fahd. Sur le trajet, les caravaniers habillés en t-shirt orange avec des banderoles se sont arrêtés dans différents endroits pour passer des messages de sensibilisation.
Mahamadou Traoré
