Violences basées sur le genre : Un combat de toute la société

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Mme Traoré Oumou Touré
Mme Traoré Oumou Touré

La cérémonie était présidée par Mme Traoré Oumou Touré, Présidente  de Cafo, en présence de Ousmane Camara, Maire délégué au centre secondaire d’Etat Civil de Bamako -Coura Bolibana, en CIII.

Rappelons que la campagne de communication sur les violences basées sur le genre s’inscrit dans le cadre du projet intitulé « Briser le silence, lever les tabous, mieux informer sur le genre  en Afrique de l’Ouest », initié par l’institut Panos Afrique de l’Ouest. Le projet couvre 4 pays à savoir le Cameroun, le Sénégal, la Mauritanie et le Mali.

Après les mots introductifs de la représentante des communicateurs traditionnels, Fanta Kamissoko, le maire de Bamako-coura Bolibana, a déclaré que la question des violences basées sur le genre est une affaire de tous. Selon Ousmane Camara, sans les femmes on ne saurait parvenir à réaliser le développement de la nation. Il a rassuré les femmes de la disponibilité et de l’engagement des autorités municipales de la commune III à accompagner le processus de renforcement de la promotion des droits des femmes.

La présidente de la CAFO, Mme Traoré Oumou Touré, a  indiqué que « cette journée se veut un cadre fédérateur en vue de sensibiliser, informer et former environ 300 femmes sur les violences basées sur le genre (VBG) ».Elle dira que la question des VBG n’est pas seulement un combat de femmes, mais un combat de toute la société. Pour elle, les VBG ne concernent pas uniquement le milieu  féminin, mais aussi les domaines psychologique, moral et conflictuel. C’est le grand fléau dans le monde a mentionné Oumou. La présidente de la CAFO  a poursuivi en disant que les pays africains en particulier les plus  pauvres sont  touchés par le phénomène. Aussi ajoutera t-elle que les réseaux de violences profitent de la pauvreté des femmes et des jeunes pour mieux faire leur recrutement. « Nous avons décidé d’en faire un créneau de lutte en sensibilisant les femmes dans les langues nationales .Les femmes maliennes souhaitent que les auteurs  de crimes perpétrés contre le genre soient traduit devant la justice. Nous  ne voulons plus d’impunités. » a affirmé Traoré Oumou Touré. Pour terminer elle a souligné que cette rencontre permet à la CAFO et ses partenaires de comprendre les préoccupations des femmes et de recenser leur proposition  de solution.

Au cours de la journée, les débats se sont focalisés autour des thèmes suivants : violences domestiques et les violences liées aux conflits ; le cadre législatif des violences et les voies de recours ; le rôle des OSC pour la mise en œuvre du genre.

 

Jean GOÏTA

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