La salle Aoua Keïta de l’Assemblée nationale a servi de cadre le vendredi 8 août 2014 à la tenue d’un atelier d’information et de planification stratégique des activités organisées par le Réseau des parlementaires maliens de lutte contre les violences faites aux femmes. A travers cet atelier, le réseau vise à accroitre les connaissances de ses membres sur les instruments juridiques en matière de lutte contre les violences faites aux femmes. La cérémonie d’ouverture de cet atelier était présidée par l’honorable Aïcha Beclco Maïga, 5ème vice-présidente de l’Assemblée nationale, représentante du président de l’hémicycle, en présence de la présidente dudit Réseau, Mme Fomba Honorable Fatoumata Niambaly, de Mme Kayijire Agnès, ancienne sénatrice du Rwanda et de nombreuses autres personnalités.
Du 8 au 9 août 2014, le Réseau des parlementaires maliens de lutte contre les violences faites aux femmes présidé par Mme Fomba Honorable Fatoumata Niambaly, a organisé un séminaire pour le renforcement des capacités de ses membres. Au cours de la cérémonie d’ouverture, la présidente du Réseau, Mme Fomba Honorable Fatoumata Niambaly a fait savoir que les femmes ont été les principales victimes des violences et des traitements inhumains infligés par les groupes armés aux populations civiles lors du conflit de 2012 à 2013 qu’a connu le Mali. Avant d’ajouter que cette session vise à accroître les connaissances des membres du réseau sur les instruments juridiques en matière de lutte contre les violences faites aux femmes. Selon elle, le combat contre les formes de violence est un problème de changement de comportement de la part de tout citoyen partout où il se trouve. « Nous devons user des mécanismes et instruments juridiques afin de circonscrire les dangers relatifs aux violations flagrantes des droits humains en général et ceux des femmes en particulier », a souligné l’honorable Niambaly. Elle a invité l’ensemble des acteurs à la relecture du code pénal pour couvrir et sanctionner les crimes de guerre, y compris dans le cadre de conflit armé non international afin de prendre en charge la protection des femmes et des enfants victimes de violences. « Faire de la lutte contre les violations des droits des femmes une priorité nationale et adopter des lois pour la mise en œuvre effective des principaux traités internationaux et régionaux sur les droits des femmes. Légiférer sur les violences faites aux femmes et aux filles », a martelé la présidente du réseau. Pour l’honorable Aïcha Beclco Maïga, 5ème vice-présidente de l’Assemblée nationale, représentante du président de l’hémicycle, le parlement malien a toujours été regardant et prompt dans l’examen des textes visant à protéger les femmes, les enfants et les personnes handicapées. A l’en croire, la femme est considérée comme le moteur de la famille. Aux cours de ces deux jours de formation, il y’a eu plusieurs présentations dont « les formes de violences et les conséquences », qui a été présentée par l’Ambassadeur Mme Fatoumata Siré Diakité.
Aguibou Sogodogo