Dans le cadre de la 12ème session de la conférence de l’UPCI (Union parlementaire de la conférence Islamique), la 6ème conférence des femmes parlementaires musulmanes de l’OCI a eu lieu le mercredi 25 janvier 2017 dans la salle Ovale du Centre international de conférence de Bamako (CICB).
Le sujet le plus évoqué au cours de cette conférence est la prévention de la violence contre les femmes et les enfants et de l’exploitation des femmes dans les publicités commerciales médiocres. C’était en présence du secrétaire général de l’union parlementaire des Etats membres de l’OCI (Organisation de la conférence islamique), Professeur Mahmud Erol Kilic. La séance de travail était présidée par l’honorable Dioncounda Sako, députée à l’Assemblée nationale du Mali.
« L’ordre du jour de la présente session comporte des points importants qui seront débattus, d’autant plus que certains l’ont déjà été mais continuent à représenter des défis réels exigeant que soient définies des stratégies et élaborées des solutions ; en particulier en ce qui concerne l’édification des capacités féminines en matière de règlement des problèmes et conflits locaux et régionaux, la protection des femmes et de leurs enfants dans les zones d’occupation et de conflit, telles que la Palestine et d’autres régions du monde, mais aussi de l’élimination de toutes les formes de violence à l’encontre des femmes et des enfants », c’est en substance ce qu’a déclaré le secrétaire général de l’union parlementaire des Etats membres de l’OCI, Professeur Mahmud Erol Kilic. Avant de souhaiter la conjugaison des efforts pour non seulement instaurer la paix et la stabilité mais aussi éradiquer la violence faite à l’encontre des femmes et des enfants. Pour sa part, l’honorable Dioncounda Sako a fait savoir que beaucoup de femmes maliennes ont été victimes des exactions (viol, mariage forcé etc) durant la crise de 2012. A cet effet, elle a souhaité la création d’un fonds de soutien à ces victimes.
En outre, elle a mis l’accent sur le rôle indéniable de la femme dans la société et dans la lutte contre le terrorisme. Certaines d’entre elles ont souhaité que l’Upci soit le porte-parole des femmes auprès des autres organisations internationales.
Aguibou Sogodogo
