Aujourd’hui, les femmes ont les mêmes droits que les hommes. Certes, elles travaillent, elles prennent part aux décisions de famille et de société, mais à cause de certaines pratiques ancrées dans nos coutumes elles continuent à subir des pratiques scandaleuses et moyenâgeuses dont les coups, l’exploitation ménagère abusive, les tromperies, l’humiliation…
De nos jours, certaines femmes subissent toujours des violences conjugales. Elles se taisent. Elles n’ont pas leur mot à dire dans le foyer, elles ne font qu’obéir. Car, elles se mettent en tête que tout est permis dans un couple et qu’une femme n’a jamais de raison sur son époux. Pourtant même si le mariage est fait pour le meilleur et pour le pire cela ne fait pas de la femme une esclave.
Dans notre société les coutumes exigent de la femme, l’obéissance à son mari. Et pas d’autres. A cause de cela, dès le lendemain du mariage certains hommes se mettent à battre leurs épouses. Avec des actes de maltraitance, comme une esclave.
Selon Kady Cissé ménagère mariée depuis 7ans et mère de 3enfants « pour moi l’harmonie du foyer ne peut être complète si la femme ne s’entend pas avec sa belle-mère. Je me dispute tout le temps avec mon mari à cause de sa mère et ça se termine très souvent par des coups. Depuis trois ans, on ne communique plus, les coups ont remplacé le dialogue ».
La communication est la meilleure conseillère dans le couple, et si elle n’y est pas ça devient autre chose. Dans un couple la communication doit être primordiale. Certains hommes étant au foyer se permettent de maltraiter leurs épouses comme s’ils ne les connaissent pas.
Aux dires de Fanta Sidibé, médecin mariée depuis 5ans et mère de deux enfants « depuis la première année de notre union, mon homme a commencé à me battre, souvent c’était pour des futilités, mais quelques heures plus tard, il revenait avec plein de cadeaux pour s’excuser. À chaque fois, je me disais que ça ne se répéterait plus, que c’était la dernière fois. Le plus dur était de garder le silence sous prétexte de ne pas l’humilier dans la famille. Au bout de quatre ans je n’en pouvais plus, donc je suis partie »
Dans notre société la femme est appelée à se soumettre et à obéir son mari.
« On m’a appris que lorsqu’on est mariée, on doit accepter tout venant de son mari, même les coups et les injures.je n’ai jamais été battue par mon mari mais notre union est très récente, si ça doit arriver, je ne me plaindrais pas » a témoigné Djénéba Sissoko, une étudiante, mariée depuis un an et sans enfants.
La source des violences au sein d’un couple est profonde. Depuis l’enfance on apprend aux femmes que c’est l’homme le supérieur et que la femme lui doit soumission et obéissance quelle qu’en soit le problème. Ainsi les femmes se taisent sur tous les mauvais comportements des hommes vis-à-vis d’elles. Ce silence ne fait qu’empirer la situation et ronge les femmes à petit feu. Le silence n’est pas la solution, il faut en parler et dénoncer.
Aoua Traoré
C’est très simple ,on doit ajouter un nouveau article dans le code du mariage :”L’épouse contribue à 50% des dépenses du ménage.”Une femme qui ,n’a qu’un apport économique maigre et qui veut dominer le mari ,se met en danger.La plupart des femmes actuelles sont masochistes.La femme est un mal nécessaire.
Les hommes souffrent plus que les femmes dans le mariage.Les femmes nous font manger des philtres et autres produits envoûtants de toutes sortes.Pratiquement ,tous les hommes souffrent de problèmes de manque de santé.Plus dure encore, ce jour,si on fait un test de paternité à Bamako ,des ménages voleront en éclats.
Actuelllement,il n’existe seulement qu’un rapport d’intérêt entre hommes et femmes.
Les femmes maliennes n’ont aucun moyen de pression economique contre leur maris, tant qu’elles restent des assiste (même un 20% de participation des frais de ménage permet de gonfler la poitrine) il n’ y aurai aucun changement n’autoire
crétin continuer à penser ainsi
la main qui est au dessus est toujours supérieure à celle qui est en bas.
Et lorsqu’ économiquement, juridiquement et socialement vous dépendez de quelqu’un, vous ne pouvez pas être son égal
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