La semaine dernière, les Maliens ont découvert un autre visage du régime IBK en perte de vitesse. Des manifestations de citoyens pour des revendications légitimes ont été sévèrement violentées. Face à cette situation, il convient que le peuple du Mali oppose une résistance à la hauteur de la déroute.
D’abord çà commencé par les braves épouses des ex travailleurs de l’huicoma, quelques jours plus tard c’était contre les marcheurs opposés à la présence française au Mali et enfin de semaine les femmes unies pour mettre fin à la violence faite contre leur genre. Trois manifestations différentes, trois organisations différentes, trois endroits différents. Toutes avaient en commun une seule chose : défendre une cause juste et noble. Malheureusement elles ont toutes été traitées de la même sorte par ce nouveau Gouvernement et son chef qui veut instaurer à tout prix dans les cerveaux : la peur de revendiquer donc la peur de jouir d’une des libertés fondamentales. Toucher ou non directement par ces violences dignes d’une dictature d’une autre ère ? Chaque malien, malienne doit hausser le ton contre ces actes. Loin d’incriminer la police car elle ne recevait que des ordres. Dans un pays dont le passé proche rappelle déjà la barbarie d’un régime qui avait peur de partir et qui avait horreur d’être contredit, cette attitude de Monsieur le Premier Ministre qui veut assainir le centre frôle la honte et le ridicule. Si le Ministre de la sécurité intérieure ignore ou a peu connaissance de la révolution de mars 1991, cela est loin, très loin d’être le cas du nouveau locataire de la primature. Lui plus que qui d’autre sait que nul ne peut, ne doit et ne pourra empêcher à des citoyens d’exprimer et avec des raisons légitimes leurs droits. Marcher, manifester son opposition est bien plus qu’un droit constitutionnel. Ils sont pour qui se rappelle déjà de comment les maliens ont mis fin à la première tentative d’installer une monarchie constitutionnelle. L’autre raison pour laquelle les maliens doivent dénoncer ces actes barbares, est que certains Hommes proches de ce régime pensent toujours à instaurer une certaine forme de transition. Une période transitoire que la constitution elle-même autoriserait. Il s’agirait de ce droit du Président de la république de s’arroger tous les pouvoirs par ce que le pays est en état de siège. Ils préparent ainsi à créer un conditionnement collectif de peur pour dissuader dans le futur les initiatives de contestations. Maliens et Maliennes soyons débout sur les remparts car ce régime n’a pas fini de nous surprendre amèrement.
I.B 124 le panaf