«Depuis quelques mois, notre pays traverse une crise sociopolitique à laquelle s’est greffée une crise sécuritaire caractérisée par la recrudescence du grand banditisme, notamment dans les milieux urbains. En réaction à ce fléau, les populations se livrent souvent à des actes de vindicte populaire attentatoires aux droits fondamentaux à la vie, à l’intégrité physique », c’est ce qui ressort d’un communiqué de la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH) rendu public, le 29 juillet 2020. Se fondant sur l’Acte fondamental du Mali, la Charte Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples, le Pacte international relatif aux droits civils et politiques, sacralisant tous les droits à la vie, à l’intégrité physique, à la sécurité, à la propriété, à une justice indépendante, impartiale, équitable induisant la présomption d’innocence, la CNDH, présidée par Aguibou Bouaré condamne tous les actes criminels perpétrés par les bandits de grand chemin ; condamne fermement tout acte de justice privée et/ou de vindicte populaire ; rappelle que nul n’est à l’abri de tels actes dès lors qu’il suffit parfois de se trouver au mauvais moment et au mauvais endroit. La CNDH appelle les autorités judiciaires compétentes à rechercher, poursuivre et juger toute personne impliquée dans la perpétration de tous crimes, abus et violation des droits de l’homme, conformément à la loi. En outre, la CNDH exhorte les forces de sécurité à améliorer leurs performances dans la lutte contre la délinquance violente et à ne point abdiquer aux populations la sécurisation des personnes et de leurs biens. Dans son communiqué, la CNDH invite les populations à s’abstenir de se rendre justice et à plutôt conduire devant les autorités compétentes les personnes suspectées d’avoir commis ou tenté de commettre des infractions ou autres actes malveillants. Pour la CNDH, la protection des droits de l’Homme est une responsabilité partagée. A rappeler que ce communiqué de la CNDH fait suite à un cas de vindicte populaire à Bamako où deux personnes ont perdu la vie.
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Dr Mohamed Sangaré, conseiller régional communication santé du projet Breakthrough Action
« Le rôle des medias est primordial dans la communication des risques en cas d’urgence de santé publique »
La Direction du projet Breakthrough Action a organisé, hier, mercredi 29 juillet 2020 dans la Salle de conférence du Journal Mali Tribune, un Atelier d’orientation des Médias sur la Communication en temps de crise. Au cours de cet atelier à l’endroit des hommes et des femmes de medias, Dr Mohamed Sangaré, conseiller régional communication santé du projet Breakthrough Action a fait des présentations sur la « la communication des risques en cas d’urgence de santé publique » et sur d’autres thématiques en lien avec la pandémie de Covid19 qui sévit actuellement partout à travers le monde. D’entrée de jeu, l’expert Dr Mohamed Sangaré a fait savoir que « le rôle des medias est primordial dans la communication des risques en cas d’urgence de santé publique ». Durant sa présentation, il a évoqué des mesures barrières pour se protéger contre la COVID 19. Il a fait savoir que Breakthrough est un accord de coopération d’une durée de cinq ans financé par l’Agence des Etats Unis pour le développement international (USAID) pour diriger leur programmation de changement social et comportemental (CSC) à travers le monde. Selon lui, l’un des objectifs de Breakthrough/Mali est de renforcer des systèmes de coordination du CSC pour la communication des maladies infectieuses et des risques d’urgence aux niveaux national et international.
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Fête de Tabaski
Le Port autonome de Cotonou offre une vingtaine de mouton au Conseil malien des chargeurs
Pour permettre aux opérateurs économiques du Mali de fêter dans le bonheur et dans la joie, le représentant du Port autonome de Cotonou, Jonathan A. ATTIOGBE a, au nom de la direction générale du Port autonome de Cotonou, offert une vingtaine de mouton aux membres du Conseil malien des chargeurs (CMC). La cérémonie de remise des moutons a eu lieu, hier, mercredi 29 juillet 2020 au siège du Conseil malien des chargeurs (CMC) sis au quartier Hamdallaye ACI 2000 de Bamako. Cette cérémonie de remise des moutons a enregistré la présence du président du CMC, Ousmane Babalaye DAOU, du représentant du ministère des Transports et de la Mobilité urbaine, Mohamed Ould Mamouny et d’autres personnalités. Après la remise symbolique des moutons aux bénéficiaires, le donateur Jonathan A. ATTIOGBE a fait savoir cette donation est devenu un sacerdoce pour les autorités portuaires de Cotonou. « Au nom des autorités portuaires du Bénin, nous offrons des moutons (une vingtaine) au CMC. Le port autonome de Cotonou est dans une coopération agissante avec les opérateurs économiques du Mali d’où cette remise de mouton. Le Bénin reste solidaire du Mali. vivement la paix au Mali pour que les activités prospèrent », a-t-il conclu. Très réjoui par cette donation, le président du CMC, Ousmane Babalaye DAOU a remercié la direction générale du Port autonome de Cotonou plus particulièrement son représentant au Mali, Jonathan A. ATTIOGBE. « Ce geste nous va droit au cœur. Vous avez respecté la tradition. On connait les vrais amis au moment des difficultés. Le peuple malien est reconnaissant », a-t-il dit. Selon lui, les activités sont au ralenti mais malgré tout le port autonome de Cotonou a tenu à faire cette donation. Enfin, il a souhaité la paix au Mali.
A.S
Il faut respecter la population le Mali à un système judiciaire que les maliens ont mis en place mais hélas
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