Malgré les grands efforts consentis par ses partenaires, l’ONG allemande au Mali VESOS – MALI OU VILLAGES D’ENFANTS SOS, n’a pas bonne presse. Raison, personne ne sait où vont les 5 milliards allouées à la structure par an pour son fonctionnement.
Depuis l’installation de la structure au Mali en 1987, l’ONG allemande au Mali n’a pas pu réaliser grande chose. Sur plus de 4 000 jeunes qui y ont séjourné, aucun d’eux n’a pu véritablement bénéficier d’une prise en charge permettant de lui rassurer un avenir certain. Ce point de chute auquel rêvent les jeunes est juste un leurre car ils ne reçoivent pas une éducation de qualité pour pouvoir être indépendants, aux termes de leur formation. Ce, contrairement aux principes de la structure qui est d’encadrer les jeunes jusqu’à leur insertion socio professionnelle. Ils sont abandonnés et certains n’ont eu d’autre choix que de prendre la route de l’immigration pour un avenir incertain.
Mais hélas, rien ne va aujourd’hui au sein de la structure dirigée actuellement par M Wandé Diakité. L’ancien DG de la poste du Mali semble jeter en pâture toutes les bonnes manières inculquées à la structure du temps de la première directrice qui n’est autre qu’une Marocaine, qui avait fait prévaloir les règles de bonne conduite. Comme si la bonne gestion était le totem des Maliens, l’arrivée d’un certain M Bane a fait perdre à la structure tout son sérieux. Ce dernier, au lieu de prioriser les intérêts de la structure s’est juste contenté de la gérer à sa guise. Des mauvaises langues disent que tous ses enfants seraient en train d’étudier dans les écoles de luxe à un cout exorbitant. Et ne demandez pas surtout d’où sort cet argent
Ensuite, c’est l’actuel DG qui se la coule douce avec les règles peu orthodoxes. Depuis que M Wandé a été parachuté en 2014, il a instauré un conflit entre lui et les anciens sous directeurs, au profit de ses plus proches et même des étrangers. Pis, les enfants qui sont les raisons de la présence de cette structure au Mali sont maltraités au vu et au su de tous. D’ailleurs le rapport psychologique d’une enfant maltraitée dans le centre de Sanakoroba en dit long. Rien ne sera fait sur cet état de fait, certainement parce que le directeur qui est là-bas est nommé par le Dg Wandé Diakité.
Nous y reviendrons plus en détails dans nos prochaines éditions !
Abdourahmane Doucouré