Il est mal vu chez nous d”aider son épouse dans les travaux ménagers. Mais les couples sont de plus en plus nombreux où le mari prépare le repas où nettoie le mobilier à la place de "madame".
L”homme et la femme sont comme deux mains. Elles assurent mutuellement leur hygiène. Les dix doigts de l”épouse et les dix de son mari colmatent tous les trous percés dans le tissu familial. C”est dire que dans le foyer chaque élément du couple joue son rôle.
Le code malien du mariage assigne au mari l”obligation de prendre en charge les besoins de sa femme en nourriture, habillement, soins de santé et autres. En contrepartie, l”épouse lui doit obéissance et respect. Celle-ci veille au bien-être dans le foyer. Le mari et l”épouse se partagent équitablement les taches quotidiennes de l”entretien familial dans certains pays occidentaux. Les couples maliens sont de plus en plus nombreux où le mari prépare le repas où fait le ménage à la place de l”épouse. Ils agissent contre la tradition séculaire qui dévolue exclusivement certains travaux à la femme mariée. Celle-ci fait la cuisine, la lessive, le ménage et tous les autres travaux domestiques.
Par amour. Il faut reconnaître, néanmoins, que même si on les compte sur le bout du doigt, il existe des hommes qui aident leur épouse à exécuter les travaux domestiques. Ils le font par amour. Ils le font par respect pour ce être chéri avec lequel ils sont liés pour le meilleur et le pire. Ils le font pour l”esprit familial fait de solidarité, de compréhension, de convivialité. Ces hommes ont compris que l”épanouissement du foyer ne dépend pas que de la femme. Le mari doit s”y impliquer. Alors les époux attentifs, attentionnés, aux petits soins avec "madame" jusqu”à l”assister dans les travaux ménagers ont du mérite. Ils maintiennent à tous moments la passerelle du dialogue entre le père de famille et la mère de famille. La parole libère l”esprit et prévient les incompréhensions.
Nous avons abordé avec le sujet de chef de famille H. Baba. Cet originaire de Bandiagara explique que malgré ses multiples occupations, il trouve toujours le temps d”aider sa femme à faire le ménage. "Quand j”étais célibataire, j”aimais faire le ménage. Actuellement je ne suis pas gêné d”aider ma femme à faire le ménage de temps en temps. Mes amis m”accusent d”être trop gentille avec mon épouse. Je crois qu”ils se trompent largement". Le progressiste Hama a raison. Le mode de vie dans le Mali d”aujourd”hui est différent des us et coutumes familiaux de nos ancêtres. Cet homme moderne est convaincu qu”il n”existe plus dans nos familles des "tâches uniquement féminines". Il confesse fièrement que tant qu”il est disponible, il aidera sa femme à exécuter les travaux ménagers.
K. C. est du même avis. Ce jeune cadre travaillant dans une grande administration est marié à une épouse qui travaille aussi dans une ONG. Le couple se partage les taches domestiques. Le mari estime que sa femme ne peut pas tout faire toute seule. Il estime que l”épouse "bonne à tout faire" relève d”une époque à jamais révolue. "Je fais la cuisine trois fois dans la semaine. Peu importe ce que les voisins peuvent penser de moi. Je le fais parce que ma femme est trop chargée par son boulot. Je ne peux pas l”obliger à faire l”impossible. J”adore ma femme et je l”aide dans les taches domestiques".
L”exemple de Modibo Kane est significatif du conflit de génération dans ce domaine. Au départ, il aidait sa femme à balayer la maison, à laver les enfants, à préparer souvent les repas du soir. La mère de Modibo a fini par voir rouge. Elle assimilait l”empressement de son fils auprès de son épouse à une absence totale d”autorité. Pour ne pas contredire sa mère, Modibo a arrêté d”aider sa femme. "Si ça ne dépend que de moi, je continuerai à assister ma femme dans ses taches domestiques.
Mais comme nous vivons dans la grande famille, j”ai arrêté sous la pression de ma mère", conclut Modibo.
Contrairement à Modibo Kane, Youssouf Diarra a décidé de quitter la grande famille lorsque sa maman et ses soeurs s”étaient opposées qu”il aide sa femme ou même de recruter une aide ménagère pour elle. "Je suis de nature très doux, je ne peux faire du mal à personne. Ma mère et mes soeurs ont réservé tout le travail domestique à ma seule femme. Toute la journée, elle est au four et au moulin. La tache était lourde pour elle. Je l”aidais de temps en temps, mais ma mère était contre. J”ai été obligé de quitter la grande famille", explique-t-il. Le doux Youssouf Diarra assure qu”il vit actuellement en parfaite harmonie avec sa femme et qu”il l”aide toujours sa tendre moitié à bien entretenir le foyer. Il pense que toute épouse a besoin de la compréhension de son époux pour mieux renforcer le lien conjugal.
Le malheur guette… Cependant partager les taches domestiques entre les conjoints ne fait pas l”unanimité dans les causeries d”hommes. Certains estiment qu”il ne sied pas à l”homme de faire le travail de l”épouse à sa place. Nos communautés ont prévu des mécanismes de solidarité familiale pour soulager l”épouse empêtrée dans les tâches domestiques. Il existe toujours dans le cercle familial malien une cousine, une nièce, une petite ou une grande soeur disponibles pour apporter son soutien.
Ils sont encore nombreux les maris qui soutiennent que travailler à la place de sa femme est une atteinte à notre tradition, notre culture. L”irréductible Souleymane Kanté n”imagine pas qu”il va aider un jour sa femme dans les travaux domestiques. "Je ne suis pas fou. Je ne suis pas un mari faible pour balayer la maison à la place de ma femme. Je lui assure le gîte et le manger. En contrepartie, elle doit s”occuper de la famille", dit-il. Tout comme Kanté, Badra Diakité considère que la femme est "faite" pour s”occuper du foyer. Il est convaincu que le malheur guette le mari qui s”abaisse à accomplir le travail réservé à la femme. Les valeurs ancestrales interdisent formellement au mari de travailler à la place de son épouse.
Cette mentalité rétrograde a tendance à disparaître dans notre société. La plupart des jeunes que nous avons interrogés sont disposés à aider leur femme. Ils se préparent déjà à cette nouvelle vie comme Cheick Haidara. Ce jeune homme est fier de raconter qu”il prépare pour sa fiancée lorsqu”elle lui rend visite. La majorité dans un autre grin de jeunes juge que les hommes ont intérêt à changer de mentalité. Si autrefois les femmes étaient uniquement destinées au foyer, tel n”est pas le cas actuellement.
Les épouses sont de plus en plus nombreuses à travailler maintenant dans les bureaux ou dans le secteur du commerce. Les couples ne peuvent plus résister longtemps sans l”entraide et la solidarité. Les maris doivent être plus disponibles et courageux pour affronter le vent du changement de comportement dans la vie de couple.
Mariam A. TRAORE
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Vergetures : MIEUX VAUT PRÉVENIR
Quelle femme n”a jamais eu à se battre contre les vergetures ? Ces petites lignes qui apparaissent sur le corps reflètent l”atrophie des fibres élastiques de la peau. Malheureusement, assez promptes à s”installer, elles sont quasi impossibles à déloger… tout au plus peut-on espérer les rendre plus discrètes
Les vergetures
Conséquence d”une modification plus ou moins brutale du poids corporel, les vergetures apparaissent souvent lors de certaines périodes clés comme la grossesse ou la puberté mais aussi lorsqu”on joue régulièrement au " yo-yo " avec l”aiguille de la balance. D”abord rouges ou légèrement violettes, elles finissent toujours par s”atténuer avec les années, notamment en pâlissant, mais elles ne disparaissent hélas jamais totalement.
L”idéal reste donc de les éviter au maximum car, jusqu”à ce jour, l”approche curative s”avère très décévante.
Seul traitement efficace : la vitamine A acide
Seul traitement probant : l”application de crèmes à la vitamine A acide, prescrites par le dermatologue. Cette substance agit en régénérant la peau et s”avère plus ou moins efficace à condition d”être très scrupuleusement appliquée tous les jours pendant deux ans au minimum.
Les effets secondaires sont assez contraignants puisque la vitamine A acide, très irritante, peut dessécher la peau (il faudra alors compenser par une crème ultra hydratante à appliquer très régulièrement aussi). Qui plus est, elle est absolument contre-indiquée en cas de grossesse (moment où on en a souvent le plus besoin !) car elle risque de causer une malformation du fœtus.
Parfois proposée, la dermabrasion (abrasion de la peau sous anesthésie locale) n”a un résultat que suspensif puisque, si la vergeture disparaît effectivement dans un premier temps, ce n”est que pour mieux réapparaître quelques mois après.
Enfin, le laser coloré pulsé, présenté par certains comme une recette miracle, n”agit qu”en palissant plus rapidement la vergeture lorsque celle-ci est très rouge… Ce n”est donc pas une solution à long terme.
Mieux vaut prévenir
Bref, vous l”aurez compris, en la matière mieux vaut prévenir que d”espérer guérir.
Pour ce faire, pensez à hydrater au maximum la peau tous les jours, et plus particulièrement lors des périodes à risque comme la grossesse, la puberté ou lorsque vous entamez un régime par exemple.
En effet, plus la peau est tonique et souple, moins elle risque de voir son élasticité menacée. Outre les lotions hydratantes vendues dans le commerce, vous pouvez utiliser des crèmes anti-vergetures qui disposent d”actifs encore plus ciblés, voire une simple huile neutre comme l”huile d”amande douce par exemple, à laisser agir toute la nuit.
Pensez aussi à ne pas tomber dans le piège de la sédentarité, autre critère propice à l”installation des vergetures. L”activité physique favorise non seulement la fonte des graisses mais permet aussi de conserver une peau de meilleure qualité… N”hésitez pas à bouger régulièrement, même une vingtaine de minutes de marche par jour.
Enfin, on ne le répétera jamais assez : dites définitivement adieu aux régimes yo-yo avec perte et reprise de poids rapides, aussi nuisibles pour la santé que pour la silhouette, le moral et la peau !
Source e-santé.fr
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Cicatrisation
À la suite d”une blessure profonde, les tissus se régénèrent progressivement. Durant la phase initiale de guérison, des cellules, des vaisseaux vont se reformer. Cette phase dure environ trois mois, pendant lesquels la cicatrice augmente en volume, devient plus rouge et plus dure. Ensuite, la cicatrice se stabilise. Trois mois plus tard, elle commence à blanchir et à s”assouplir. Une cicatrice normale mesure au plus 2 à 3 mm de largeur. Évidemment, le processus de cicatrisation varie selon le type de plaie et de peau. Une lésion mineure se cicatrise en quelques semaines alors qu”une plaie chirurgicale peut prendre jusqu”à 18 mois à guérir. De plus, certaines cicatrices deviennent larges, creusées, épaisses et dures : on les appelle les cicatrices vicieuses.
Sécheresse de la peau et prurit hivernal
Quand la peau est sèche, les plis cutanés sont plus visibles et la peau, à ces endroits, est plus fragile. Ce phénomène est plus fréquent au niveau des bras ou des jambes, où les glandes sébacées sont moins nombreuses qu”au niveau du visage, par exemple. Le risque de desquamation, de démangeaisons, d”eczéma, de craquelures, de fissures ou d”infection augmente avec le degré de sécheresse de la peau.
L”eczéma, souvent accompagné de rougeurs, peut être une aggravation de la sécheresse de la peau, qui, alors, se desquame et démange beaucoup et peut même se fissurer, surtout aux pieds et aux mains.
En hivernage, la sécheresse excessive de la peau est souvent accompagnée de démangeaisons déclenchées par les changements de température, par exemple au moment de quitter la chaleur de ses vêtements, pour la fraîcheur de son pyjama : c”est le prurit hivernal.
Chirurgie esthétique : possibilités et risques
En 1999, plus de 100 000 interventions de chirurgie esthétique ont été pratiquées. Cela concerne essentiellement la liposuccion, le lifting, la chirurgie des paupières et l”augmentation de la poitrine. Il faut cependant rappeler que la chirurgie esthétique n”est jamais un acte anodin et que comme toute chirurgie, elle comporte des risques qu”il convient de bien mesurer avant de se décider…
La chirurgie esthétique connaît depuis quelques années un grand essor et devient aujourd”hui accessible à un large public. Toutes les catégories de la population sont désormais concernées, hommes et femmes, jeunes et moins jeunes, toutes classes sociales confondues.
Le rapport avec notre corps a considérablement évolué. Il suit l”amélioration de la qualité de vie et de sa durée. De plus, notre société, obnubilée par la jeunesse et le culte du corps, pousse les individus à " optimiser " leur image. Pourquoi subir son corps, alors qu”on peut maintenant l”améliorer et masquer ses imperfections ?
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