Il faut préciser que tout ce qu’on sait aussi, c’est qu’auparavant, IBK avait effectué, dans le cadre du Cinquantenaire de la Turquie, une visite dans ce pays, d’où il est revenu avec une très belle moisson. Alors, cette récente autre visite s’inscrit-elle dans le cadre du renforcement de la coopération bilatérale qui nous unit avec ce pays, pour un bilan de santé ou pour un simple repos ?
Alors que les yeux sont désormais rivés sur la mise en œuvre de l’accord pour la paix et la réconciliation, c’est un autre feuilleton qui s’ouvre dans notre pays avec les folles rumeurs qui circulent ces derniers temps sur le mauvais état de santé du président IBK. D’aucuns susurrent qu’il serait malade et que c’est dans cette optique qu’il se serait rendu en Turquie.
L’actuel locataire du Palais de Koulouba est-il en parfait état de santé ou a-t-il quelques soucis à se faire, comme le font croire certaines personnalités du pays, même de son propre entourage ? C’est la question qui taraude actuellement les esprits de nombre de nos concitoyens. À Bamako, dans les salons feutrés, lieux de rencontre ou grins, le sujet est au cœur des suspicions. Mais, personne n’ose le dire clairement au risque d’avoir des ennuis, puisque n’ayant pas le bilan de santé du chef de l’Etat.
Il semblerait même qu’avec son long séjour en Turquie, certains hommes politiques l’auraient donné pour mort et qu’ils auraient rédigé des communiqués de condoléances. Est-ce pour précipiter la mort d’IBK et à quelle fin ? Seraient-ils pressés de lui succéder alors que son mandat court jusqu’en 2018 ? Tout porte à le croire.
De toutes les façons, si IBK a un mal, souhaitons que celui-ci soit bénin et s’il va bien, alors il une longue vie devant lui, car comme le dit un adage de chez nous : «Quand on vous donne pour mort alors que vous êtes vivant, cela veut dire que vous avez de longues années sur cette terre des hommes».
Par ailleurs, il est utile de reconnaître que toutes ces rumeurs sont nées du fait qu’il y a une mauvaise communication gouvernementale. On aurait communiqué sur l’objet de la visite d’IBK, qu’il n’y aurait pas eu toute cette suspicion et tout ce mystère qui entoure son voyage presqu’inattendu en terre turque.
Le Borgne
Source: L’oeil du Mali
C’est quand même extraordinaire de monter sur ses chevaux de journaleux chercheur d’or et de petits postes de conseillers zélés, en critiquant une rumeur créée et entretenue par les services mêmes de la présidence de la république du Mali.
Dans quel pays sérieux un président qui est une institution d’une république disparaît pendant une semaine sans donner signe de vie?
A qui profite ce silence et cette disparition?
Sûrement pas le Mali, notre pays!
Alors ce que ce journaleux appelle cyniquement “Hissidistan” sont d’honnêtes citoyens soucieux du devenir de leur pays.
On ne peut pas continuer d’entretenir un président à 14 milliards par an qui n’en fait qu’à sa tête alors que le pays a besoin tout.
Au moment où les voyous armés continuent d’attaquer ce pays, au moment où les voyous commerçants et les voyous fonctionnaires et ministres introduisent dans le quotidien de plus de 5 millions de paysans maliens des engrais poisons, il est pas normal que celui que les maliens ont accordé leur confiance à 77% (moins les 900000 voix volées) soit la pour chercher des solutions et travailler pour le Mali.
Mais au lieu de cela il disparaît sans piper mot et dans le dédain total du peuple qui souffre le martyr et qui l’a élu (abstraction faite aux 900000 voix volées avec l’aide de Moussani Sinko Coulibaly).
Tout le monde a remarqué un conseil de cabinet précipitamment organisé par le premier ministre Modibo Keita en lieu et place du traditionnel conseil des ministres pour faute de président.
Et pendant ce temps, les dossiers entiers de l’avenir du pays restent suspendus dans le vide et dans l’indifférence totale.
Si Koulouba ne communique pas sur cet état de fait anormal dans un pays, il alimente la rumeur et il installe le doute dans la tête des maliens conscients.
Et les maliens ont droit à la vérité sur l’état de santé de ceux qui sont en charge de diriger leur pays.
Si les journaleux chercheurs d’or et de petits postes de conseillers dans les bottes des dirigeants irresponsables, ne peuvent pas œuvrer à la manifestation de la vérité dans la pure déontologie de leur métier, alors qu’ils se taisent à jamais.
Mais qu’ils ne viennent pas porter l’invective à un peuple laissé pour compte et lui jeter l’opprobre d’une situation ubuesque créée et entretenue par Koulouba et ses sbires.
Salute.
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