Lors d’une conférence de presse qu’il a animée le mercredi 27 juillet à
Cette conférence portait sur trois points essentiels : la tournée de l’UNTM à l’intérieur du pays, les reformes constitutionnelles envisagées par les plus hautes autorités et les revendications syndicales dont l’attente de la satisfaction n’a que trop duré. D’entrée de jeu, Siaka Diakité s’est dit déçu par les comportements du Gouvernement et du Conseil national du patronat du Mali (CNPM) par rapport à la satisfaction de leurs revendications qui datent de 2007. Il a également fait savoir sa déception par rapport à la mise en œuvre du dit Protocole d’accord tripartite sur leurs 28 points de revendications que l’UNTM a signés avec le Gouvernement et le CNPM.
Selon lui, ils ont constaté une mauvaise foi du Gouvernement et un manque de volonté politique de mettre en œuvre le Protocole d’accord tripartite. Comment comprendre qu’un Gouvernement sérieux ayant conclu un Protocole d’accord et le calendrier de sa mise en œuvre ne le respecte pas ?», s’est-il interrogé. Selon lui, ils ont appris que ce même Gouvernement serait dans l’impossibilité de satisfaire ces revendications, faute de moyens. « Pourtant, pendant ce temps, ce même Gouvernement se permet de s’engager dans une reforme constitutionnelle qui va coûter la bagatelle de 9 milliards, alors que le Gouvernement est loin d’avoir atteint les 70% de taux d’exécution de ce Protocole d’accord », a-t-il fait savoir. Selon lui, il y a une mauvaise foi manifeste de la part du Gouvernement et du Patronat.
C’est pourquoi l’UNTM a décidé de taper du poing sur la table « puisque le Gouvernement ne comprend rien et ne veut rien comprendre ». Par rapport aux reformes constitutionnelles, Siaka Diakité dira que sa centrale reste attentive au destin de notre République et aux évolutions qui doivent marquer la vie de ses institutions. Cependant, il dira que le Mali ne connaît aucune crise pour qu’on veuille passer d’une République à une autre. « Tel qu’il se présente, nous ne sommes pas en situation de reforme, mais plutôt de création constitutionnelle, dès lors que le nombre d’articles de
Par Dieudonné Diama