Une femme doit prendre le temps de bien comprendre son mari. C”est l”une des conditions d”une vie conjugale harmonieuse.
Le monde se divise entre ceux qui cherchent leur tendre moitié et ceux qui l’ont trouvée. Ils sont chanceux les hommes et les femmes qui partagent le bonheur et préservent leur couple durant les épreuves. La vie de couple est un formidable havre de paix à sauvegar-der.Mais elle connaît souvent des hauts et des bas. Il n’y a certes pas de recettes miracles, mais quelques principes de base peuvent contribuer à faire durer une union conjugale. Le quotidien apporte son lot de soucis, de discordes, d”incompréhensions. Ces avatars assombrissent la vie de couple. Il revient à la femme d”apprendre à les gérer comme gage de son bonheur.
L’homme est le chef de famille et incarne l”autorité. Les attributs de l”autorité du mari sont le courage, l’intelligence. A l”inverse, la femme est considéré comme faible, craintive, irrationnelle, passive. Elle a besoin de la protection de l”homme, physiquement plus fort. L”épouse avant la vague récente d”émancipation était maintenue sous tutelle. Elle était confinée dans son rôle de mère et d’épouse. Ainsi pour maîtriser son mari la femme doit posséder une grande capacité d”écoute. Elle doit avoir une patience à toute épreuve.
LES CATEGORIES D’HOMMES.
Les femmes élevées dans nos traditions ancestrales classent les hommes en trois catégories. Les mères d’autrefois aidaient leurs filles à reconnaître les trois genres hommes. C”est avec une connaissance profonde de la mentalité de l”homme que la femme apprend à vivre avec lui un mariage heureux. Ainsi l’univers mental des femmes est meublé des hommes en "Or", en "Argent" et en "Bronze". Nous allons décrypter cette formule pour les non initiés.
L’homme en "Or", c’est une merveille, la perle rare. Il est attentif et compréhensif. Il est au petit soin de sa famille et consulte son épouse sur les problèmes engageant l”avenir du foyer. L’homme en "Or" se dispute rarement sa compagne. Il est respectueux et respectable. Il est le mari dont toutes les femmes rêvent.
L”homme en "Argent" dispose lui aussi de beaucoup d”atouts intellectuels. Mais il est autoritaire et souhaite tout régenter. Il applique le principe selon lequel que la femme est "la femme" et l’homme est "l’homme". Il est très bavard, mais pas méchant. Il est toujours animé de bonnes intentions. Ne perdez pas de temps à rechercher des qualités chez le "Bronze". Il est très mesquin et ses actes quotidiens confirment la petitesse de son esprit. Il empoisonne la vie de sa femme avec des disputes et des bagarres à tout moment. Il contrôle tout et cherche à tout savoir. Mais une conjointe patiente saura le faire changer de comportement.
Les épouses managent leur foyer sur la base de ces connaissances psychologiques de l”homme chef de famille. L”octogénaire Mme Nian Samaré a accepté de nous dévoiler une partie de son expérience. La sage grand-mère estime que dans la vie en couple la femme doit fournir plus d’effort. "Elle doit savoir ménager ses efforts et savoir donner beaucoup, sans "calcul de rentabilité". "Préparer son plat favori, lui faire couler un bain chaud en saison fraîche ou lui masser le dos font partie des petites attentions dont toute personne normalement constituée raffole", conseille Mme Samare. "L”important est qu”il se rende compte de sa chance", ajoute la brave dame. La doyenne avertit qu”il n”existe "pas de couple qui dure sans une sexualité épanouie".
L’ENFANT N’EST PAS INDISPENSABLE AU COUPLE.
Un couple conscient de ses responsabilités ne devrait mettre un enfant au monde qu”assuré de pouvoir l’élever dans un climat familial d’entente et d’amour. Les jeunes s’identifient aux adultes. L”exemple des parents sert de leçon pour réussir la future vie en couple fondée sur la solidarité.
Chaque jour, les conjoints doivent se ménager un temps d”écoute. Les débats au cours de ce vrai moment d”intimité ne concernent ni le boulot, ni l”argent. Les deux époux parlent de l’éducation des enfants. Cette solidarité mutuelle est valorisante. Elle donne l”impression de vraiment exister aux yeux de son enfant.
"Dans notre communauté, la mère est tout pour son enfant. Il établit avec elle un lien personnalisé, qu’il ne peut avoir avec son père. Mme Yattara Aïssata Maïga témoigne qu”il existe aujourd’hui trois types d”épouses. Les mères-poules s’occupent trop de l’enfant. Les paresseuses confient la surveillance des rejetons aux autres femmes de la concession. Les mères-étrangères fuient leurs bébés qui finissent par s”attacher à une autre mère.
DES DEFAUTS QUI GACHENT NOTRE VIE DE COUPLE.
Personne n”est parfait. Nous avons tous nos petits défauts, même si nous avons souvent du mal à l”admettre. "La vie d’une femme est rythmée par des moments plus ou moins heureux et beaucoup de situations imprévues. Il faut apprendre à se maîtriser, à doser ses émotions, ses réactions. Il ne faut pas craquer dès qu”un obstacle s”annonce sur votre passage", conseille Mama N’Diaye, mère de famille depuis des décennies.
Pour notre interlocutrice, "il est bon parfois de s”emporter un peu pour obtenir ce que vous voulez. Mais sachez aussi vous contrôler et garder votre calme. Cet équilibre vous apportera une qualité de vie bien meilleure". Il est vrai que si l”on supporte très bien certains, d”autres nous gâchent franchement la vie. L”épouse modèle garde son calme en toutes circonstances face au mari susceptible, jaloux, complexé, éternel, insatisfait.
Beaucoup de couples actuels, déplore Mama N’Diaye, évoluent suivant le modèle de relations asymétriques. Les tensions aboutissent, tôt ou tard, à une rupture brutale et irréversible. Le mari, qui n’a pas suivi le rythme de maturation de sa femme, réagit fréquemment sur le mode agressif. Les échanges conjugaux sont alors réduits à leur strict minimum, tant sur le plan affectif et sexuel que sur le plan matériel. Momentanément terrorisée, la femme trouve finalement le courage de rompre pour ne plus souffrir.
L’amour est comparable au feu du foyer domestique. Il meurt si les époux ne l’entretiennent pas. C’est ainsi que, parfois, le feu de l’amour s’éteint progressivement avec les années. Les conjoints poursuivent, néanmoins, leur cohabitation par habitude, par intérêt et par peur de la solitude. Mais ils ne font plus rien ensemble. Ils n’ont plus de projets communs. Il n’y a plus d’échanges dans le couple. Le lien conjugal se dissout. Les vieux couples frappés par cette malédiction gardent à jamais une tristesse figée sur les traits du visage. Le complexe de supériorité étouffe le dialogue dans le couple. Il promet de vieux jours aigres. Alors, dès ce matin jeunes couples, mettez-vous à l’école de grand-mère et de maman. Apprenez les astuces d”une vie harmonieuse de couple.
Doussou DJIRÉ
Quand la jalousie devient maladie !
Qui n”a jamais été jaloux ? Mais il ne faut pas tout mélanger ! A côté d”un sentiment courant dans le couple, il existe une véritable maladie de la possession amoureuse ! Parfois la vie du conjoint devient un véritable enfer ! Mais quelles sont les causes de ces crises ? A lire avant de harceler votre moitié.
Parfois, la vie amoureuse peut se transformer en véritable cauchemar. La cause : la jalousie !
Quand vient la crise
La jalousie pathologique existe dans les deux sexes. Mais elle revêt souvent des formes plus aiguës chez l”homme. Ce sentiment n”est généralement pas permanent : on assiste à de grandes scènes, déclenchées par des évènements anodins. Mais le plus souvent le jaloux regrette ensuite ses emportements et ses crises. En fait, on peut distinguer plusieurs éléments qui caractérisent une jalousie pathologique : elle est chronique (et dure depuis plusieurs années) et souvent accompagnée d”actes d”agressivité.
De l”existentiel au psychotique
La jalousie peut revêtir trois formes principales, de la plus anodine à la pathologique :
* La jalousie existentielle
Elle serait en quelque sorte bénéfique au jaloux (au dépend du conjoint) ! Celui-ci se sert de cette expérience pour mieux se connaître et développer sa personnalité.
* La jalousie névrotique
La jalousie est compulsive : la personne ne peut s”empêcher de l”être, elle ne contrôle pas ce sentiment. De plus elle est obsédante : elle ne pense qu”à ça. Néanmoins elle n”arrive pas à des extrémités violentes qui peuvent être atteintes dans la jalousie psychotique
* La jalousie psychotique
Cette forme survient généralement chez des personnalités paranoïaques, caractérisées par une méfiance, une susceptibilité, un orgueil… Dans ces cas, la jalousie est un véritable harcèlement et peut même devenir violente. C”est la véritable jalousie pathologique
Quelle prise en charge ?
Face à une jalousie pathologique, la consultation d”un psychologue ou d”un sexologue reste indispensable. Dans certains cas, une thérapie de couple peut-être utile. Mais elle peut demander quelques aménagements : éviter par exemple de mettre un thérapeute du sexe opposé au conjoint du jaloux… La jalousie pathologique peut être normalement vaincue, et permettre de retrouver une vie de couple normale. Car il est possible d”aimer sans se gâcher la vie.. et celle de l”autre !
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