A Bamako, voire même au Mali, la cherté de la vie devient le souci majeur des populations. Nous avons fait un tour au marché de N’Tabacoro Logements Sociaux. Là, les marchands et les clients se plaignent tous. Un effort est demandé aux chefs de famille.
Mme Mariko dite « Tènè », vendeuse de condiments : « la cherté des condiments nous dépasse. Nous achetons à des coûts très élevés. Donc nous sommes obligés de vendre plus cher pour réaliser un bénéfice. Il faut le dire, tous les condiments sont chers, nous les vendeuses, nous souffrons beaucoup, il n’y a plus de marché ». Par contre, Batoma Sangaré, vendeuse de légumes dans le même marché, se félicite : « ça commence à aller parce que c’est la saison des légumes ».
Du côté des bouchers, la cherté est également une réalité. Pour Daba, boucher, les prix ont grimpé pour de multiples raisons. Certains disent que c’est à cause de la situation actuelle du pays (la crise multidimensionnelle).
Le panier de la ménagère est vide, aux hommes de faire un petit effort en augmentant les frais de condiments.
Awa Koniba Traoré
(stagiaire)