Face à la flambé du prix des denrées alimentaires, le nouvel apôtre de la transition est dans les incantations : « avant le mois de ramadan, le gouvernement instruira pour que les prix des produits de première nécessité, notamment le riz, le sucre, le mil, l’huile etc. soient réduits ».
C’était au cours de l’Assemblée Générale de l’ACRT-Faso Ka Wele, le samedi 26 février 2021 au siège de la CMAS.
Face à la flambée des prix des denrées alimentaires et le désintérêt à trouver une solution, le gouvernement de la transition semble passer la perche à un sorcier pour des incantations « Toubisimila » en lieu et place de sa capacité à pouvoir satisfaire les maliens.
Tous les maliens et toutes les maliennes sont presque unanimes à dire que le prix de certains denrées alimentaires ont connus une hausse inexplicable. Pour y remédier, c’est aux hautes autorités d’intervenir pour limiter les effets de la hausse du prix du pain, de l’huile, du blé, de la viande, bref de tous. Nos compatriotes sont désabusés de voir que le gouvernement a opté pour la stratégie du silence radio.
Sous d’autres cieux, dès qu’un produit alimentaire connaît une hausse et que le ministre en charge constate les difficultés, des initiatives sont prises pour immédiatement pour rassurer les populations. Chez nous, le département en charge de la question semble dire : « débrouillez vous ».
Chères autorités rappelez vous qu’en juillet 2020 l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO) et le Programme Alimentaire Mondial (PAM) ont alerté sur le faite que le Mali et 26 autres pays sont menacés par une crise alimentaire “imminente” en raison de la Covid-19.
Selon la FAO et le PAM, la Covid-19 tend à aggraver les souffrances liées à la faim, du faite de la baisse du niveau de l’emploi dont la conséquence est que les ménages auront moins d’argent à dépenser pour la nourriture et que les travailleurs partis en outre-mer enverront des sommes moindres à leur famille restée dans les pays en situation d’insécurité alimentaire.
Pour relever ces défis, la FAO a recommandé l’intensification des interventions d’urgence, considérant que les principales campagnes agricoles, les mouvements du bétail vers les pâturages et les sources d’eau, ainsi que la récolte, le traitement et le stockage des produits alimentaires ne sont pas des activités à mettre en suspens.
Les impacts de la pandémie lié aux mesures prises par les Etats pour limiter la propagation de la maladie, notamment les fermetures des frontières et les mesures de confinement qui ont affecté les chaînes de production, de distribution et de commercialisation commencent à se ressentir.
Mahamadou YATTARA
Être approuvé par Macron ne va pas dans le sens de la résolution des problèmes cités dans cet article ! Mieux vaut être approuvé par le peuple que de servir la France en trahissant le peuple !
Que DIEU sauve le Mali !
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